Polongo le magnifique

Polongo continua de fuir ses poursuivants dans les forêts de Bonta.
Malgré les quelques coups graves reçus aux jambes, celles-ci ne l’empêcha pas de distancer les malfrats qui lui collaient aux trousses. Loué soit le pouvoir des masques Zobal.

Il continua de courir, jusqu'à une petite clairière, ou un miracle se produit. Une caverne se trouvait là toute proche et bien caché pour que Polongo est du mal à la discerner parmi les branchages.

Ni une ni deux, il s'engoufra à l'intérieur, et attendit patiemment que ses ennemis ne le trouve pas.
Il les entendit courir en criant son nom, ainsi que de veines menaces.

Il attendit jusqu'à la nuit, pour ne pas être repérer.
Quand la lune fût haute dans le ciel, Polongo repris sa route, en soutenant la douleur à ses jambes.
Il pensa sa blessure avec un morceau de son mentaux noir.
Il marcha, essoufflé, et là, le dieu Sadida lui sourit:

<<- Un Village? Ma chance va peut être enfin tourner >>

Sa douleur le faisait titubé. Il regarda aux alentours, et prit une branche d'arbre en guise de cane pour le soutenir.

Polongo parvînt tant bien que mal à s'aventurer dans le village. Mais une nouvelle fois, la chance lui sourit. Une taverne se trouva juste devant lui.

Il enleva son masque, et le dissimula parmi les deux autres sous son long mentaux.
Il avait la tête qui tournait. Le pouvoir de son masque n'agissait plus.
D'un dernier geste rapide, Polongo se hâta à l'intérieur de la taverne, et s'écroula tel une brique sur son sol...

Le lendemain, Polongo se réveilla, couché sur un lit moelleux, les jambes et les bras recouverts de pansements.
Au moment de se levé, un homme musclé rentra dans sa chambre, un plateau plein de nourriture à la main.
<<- Hô, pardon monsieur, j'ignorais que vous étiez réveillez. Vous aller bien?

Polongo fixa l'homme de haut en bas, et dans les yeux lui répondit:
- J'ai connu mieux honnêtement. J'ai ma tête qui me fait mal. Et dire que hier c'était mes jambes.

- Ha sa oui, on peut dire que vous aviez de sacré blessures. Heureusement pour vous, ma femme est une Eniripsa très doué. C'est elle qui c'est occupé de vous. Vous n'êtes pas le premier Zobal à être attaqué et soigné par ici.

Polongo prit un air surpris
- Comment savez-vous que je suis un Zobal? Et que j'ai été attaqué?

- Il a bien fallu vous soigné, et par contrainte, enlever vos vêtements. et j'ai vu dans votre mentaux les masques que vous aviez. De plus, les bandits ont envahit le domaine ces derniers temps. Vous avez eu de la chance d'être arrivé jusque ici.

- Merci beaucoup, monsieur... Monsieur?

- Hahaha, appelez moi donc Rupert, je suis le Tavernier de cet établissement.

- Alors, merci à vous Rupert. Vous me direz combien je vous doit, et après sa, je repartirez en restant sur mes gardes.

Le tavernier ferma la porte derrière lui, prit une chaise et se mit à coté du lit de Polongo.
- Ecoutez, je ne devrais pas vous dire sa, mais il existe une milice. La milice écarlate ils se font appelés, se sont des mercenaires... très courtois, pour preuves se sont eux qui nous défendent des bandits par ici, et leur membres passent très souvent par la taverne. Si vous le souhaitez, je pourrais leur glissé un mot pour vous. D'une part car j'ai cru entendre qu'ils cherchent à recruter, et ensuite, que pour vous, avoir des compagnons vous éviterez trop de mésaventures avec les bandits ou autre malfrats.

Polongo hésita un instant et répondit aussi sec:
- C'est d'accord, mais donner moi une plume et un parchemin je vous prit. Je souhaiterais leur écrire en plus de vos mots.

Rupert donna à Polongo ce qu'il demanda, et ni une ni deux, commença à écrire:

A l'honneur des Membres de la Milice Ecarlate:

Je me nomme Polongo, surnommé le magnifique dans mon village.
Je suis un Zobal renommé par chez moi, mais étant aventurier dans l'âme, je me suis sentit obligé de partir à la conquête du monde des douze.
Je sais me battre, mais manque d'expérience dans ce domaine. Mes blessures le prouve.
Mais ma soif d'aide, de camaraderie n'à jamais été ébranlé.
De plus, je ne suis pas contre quelques kamas.
J'ai entendu parlé de vous, par le biais d'un intermédiaire qui vous remettra cette lettre en temps voulu.
De mon coté, je ne quitte pas l'établissement dans lequel je me situe, jusqu'à la fin de la semaine.
<>

Par ces derniers mots, je vous dit je l'espère à très bientôt, sinon, que les Dieux vous soient favorables.

Polongo, le Magnifique.

[right]

Une Eniripsa à l'air rachitique se faufila dans la taverne. Sibyl lui avait dit de faire vite, de s'attarder uniquement sur les candidatures et de repartir ; ce qu'elle fit. Elle saisit la première lettre, la parcourut distraitement et sortit le martal à POUR que sa cousine lui avait donné. Veene regarda autour d'elle. Elle connaissait cet endroit pour y avoir cherché Sydh plusieurs fois, mais maintenant... Elle soupira. Elle tamponna la candidature plusieurs fois, puis repartit aussi rapidement qu'elle était arrivée.

[POUR o/)]

Kid était à présent revenu parmi les Miliciens. Il avait récupéré sa wadio, sans trop de soucis, des mains de sa soeur. Il avait juste eu à subir quelques paires de claques, ce qui, soit dit en passant, ne changeait pas beaucoup de d'habitude. Il ne savait pas trop si elle lui en avait voulu ou non. Il n'arrivait jamais à savoir ce qu'elle pensait réellement de lui. Non pas que cela le stressait, mais simplement qu'il aurait été curieux de savoir l'image que sa propre famille avait de lui. Probablement le saurait-il un jour.

Le fait est qu'il avait décidé de combler son absence par un passage à la Taverne pour rattraper le retard qu'il avait pris dans les candidatures. En réalité, il en avait tellement pris que quelques-unes étaient déjà passé. Il soupira en se rendant compte qu'il n'avait pas vraiment rempli son devoir. Il se promit encore une fois de s'efforcer de s'améliorer à l'avenir. Et autant qu'il commence maintenant, et qu'il commence bien. Il lut donc la nouvelle candidature, celle de Polongo. Un Zobal, ce qui était relativement peu courant dans le coin, même si ils commençaient à se montrer un peu plus. Et un Zobal qui pouvait être accepté. Kid sortit donc la plume qu'il avait dans la poche -elle ne le quittait jamais- et marqua sous la réponse de ses compagnons:

"Pour. Je suis impatient de te rencontrer."

Puis il continua de faire son petit tour de la Taverne...

D'aucuns aiment les teintes en clair-obscur. Lorsque les ombres du réel jouent avec la lumière falote de la lune, ni tout à fait pleine, ni tout à fait nouvelle.
Il n'y a ce soir qu'un croissant, sourire pâle et sournois dont on attendrait désespérement l'apparition du reste du propriétaire. Ou sa disparition, allez savoir.
Monde monochrome dans lequel peu importent les formes, et seul compte le mouvement. Le geste est élégant tandis qu'elle utilise son pinceau.

"Quel galimatia !", s'exclament les impatients. Et les bourrins, "Azy, comment qu'elle écrit, parle bien le wakfu !" Ahem. Oui, bon, bref. Passons.
Des cendres s'envolent, et avec elles les mots qu'elles contenaient alors qu'elles n'étaient encore qu'une missive.

Citation :

Je reviens. Bientôt. D.

Si ce n'est le tremblement de sa main, nul ne peut supposer l'état dans lequel elle se trouvait quelques instants plus tôt.
Tremblement quasiment inexistant au moment où Litanie entre dans la Taverne pour lire les candidatures. Et qui se mue en un geste rageur esquissant aussitôt un "C" avant de s'interrompre.
Il faut justifier tous les "contre". Et les règles sont claires, on doit rester respectueux envers le postulant... elle ne pourra pas l'expliquer.

Avec un grand soupir, lèvres pincées, elle dessine un "pour" sans fioritures.

Décidément, aujourd'hui est un mauvais jour.

C'est avec une mise en scène magistrale que Tizooma entra dans la taverne. Poussant des cris guerriers absolument inaudibles et sautillant comme une puce, elle mit à peu près deux minutes pour se rendre compte qu'elle était seule.
Après l'histoire farfelue d'hier soir, elle avait décidé de se reprendre un peu en main, d'arrêter de râler et accessoirement d'être plus gentille. Ce n'était pas gagné mais c'est l'intention qui compte.
Insupportable, ces enfants qui font leur crise d'adolescence.

C'est ensuite qu'elle se dirigea jusqu'au panneau des candidatures qu'elle examina.
Deux nouveaux parchemins, deux coeurs roses, beaucoup de "POUR" roses un peu partout et le tour était joué !

Polongo se réveilla, plus en forme que jamais.
Il rassembla ses affaires, et commença à descendre dans la salle principal.
Celle-ci était vide. Seul le Tavernier était présent, préparant son établissement.

- Vous décidez donc de nous quitter aujourd'hui? Demanda le Tavernier

- Oui, en effet. Je ne vous remercierez jamais assez pour votre accueil.

- Je vous en prit. Nous n'avons fait que notre devoir. Au fait, pendant votre sommeil, des membres de la Milice sont venus. Ils ont répondu à votre candidature, elle est sur le tableau là-bas.

Polongo s'approcha du tableau, prit sa candidature ainsi qu'une plume, et inscrit:

Merci d'avoir répondu à ma candidature.
Malheureusement, je me voit dans l'obligation d'annuler ma demande d'entré dans votre milice.
Je me faisait une joie de venir grossir vos rangs, mais mon esprit de vengeance à reprit le dessus, et me dicte de repartir seul.
Malgré tout, je ne manquerais pas de parlé de vous au travers de mes voyages, et qui saît? Les dieux nous mettrons peut être sur la même route.

Dans l'immédiat, je vous souhaite tout de même une bonne continuation, et que les vents vous soit favorables.

Signé: Polongo, le Magnifique.

Sans dire un mot, Polongo sortit une petite bourse remplit de kamas, et la laissa en guise de pourboire au Tavernier, puis, repartit, sur de lui, mais pensif...





[HrP] Oui, je suis... contraint de demander l'annulation de ma candidature pour des raisons professionnelles.
Je suis obligé de me déplacer, et sa ne me laisserais que très peu de temps pour venir sur le jeu. Néanmoins, n’étant pas impoli, je me permet de vous écrire les raisons de mon annulation.
J'espère que vous comprendrez, et ma foi, je vous souhaite une très très bonne continuation.

Merci à vous

[HrP]