L'arrivée de Myo.

Arrivée devant les portes de la fameuse taverne, l'assurance dont elle avait fait preuve tout le long du chemin s'envola. Jim-Hy se moqua gentiment, mais se ravisa et la pris par les épaules pour la réconforter lorsqu'il aperçu la mine réellement déconfite de la sacrieuse.
"Myo, Myo, ils ne vont pas te manger voyons...
- Mais qu'en sais-tu ? répondit-elle de sa voix brumeuse. Je vais me ridiculiser, surtout si j'ai affaire à des hommes, tu sais bien comment je suis...
- Allez, allez ! Ressaisis toi, c'est ce dont tu as toujours rêvé ! Tentait tant bien que mal de l'encourager Jim-Hy le panda.
- Bon qu'est ce que tu fous encore là ? La voix venait de derrière eux.
Les deux amis se retournèrent.
- Je sais que j'ai des petites pattes, mais c'est pas une raison pour me laisser toute seule derrière hein..
Litchii, une petite Eniripsa, campée les poings sur les hanches, affichait cet air blasé dont elle seule avait le secret.
- Désolé 'Chii s'excusa platement Jim-Hy... Myo veux plus y aller !
- C'est pas que je veux plus y aller, j'ai juste besoin d'un peu de....
- Que nenni, tu y va MAINTENANT ! On a pas fait tout ce chemin pour devoir poireauté comme deux bouftous abrutis en attendant que mademoiselle se décide !
- Elle à raison Myo, ça fait des lunes que tu nous bassines avec cette "Milice Ecarlate" ! Reprends toi ! Papillonnes des yeux comme tu sais si bien le faire et tout se passera bien !
Ils avaient raison, faire parti de la Milice Ecarlate c'est ce dont elle a toujours eu envie. Pourquoi donc cette soudaine hésitation qui la paralyse ?
- J'y vais ! Annonça t-elle soudainement. Elle avait retrouvé sa voix posée et calme qui la caractérisait.
- C'est pas trop tôt, ronchonna Litchii.
- Bonne chance, lança Jim-Hy en souriant.
Et elle poussa les portes de la taverne.

L'intérieur était étrangement calme. Des volutes de poussière se déplaçaient lentement, au gré des rayons du soleil qui filtraient à travers les fenêtres.
"Y'a t-il quelqu'un ? osa t-elle demander au bout de quelques instants.
Aucune réponse. Pas de doute, l'endroit était désert. Elle ne put réprimer un soupire de soulagement, sentiment qui se trouva bien vite remplacé par une légère déception. Elle ne voulait pas pour autant attendre qu'un membre de la milice fasse son apparition, maintenant que le stress était passablement retombé, ç'aurait été trop d'émotions. Elle décida donc de laisser tout de même une trace de sa visite et, dénichant un petit bout de parchemin sur une table abandonnée, elle griffonna ses quelques mots :

L'arrivée de Myo. Parchemin-1

Elle laissa le parchemin sur une table en évidence, soupira doucement et sortit de la taverne.

[Comme personne fait la remarque je me permets... :v

Salut et bienvenue !

Voulais te dire que t'as posté dans la mauvaise catégorie, il faut poster dans "Panneau des Candidatures".

Tu as aussi oublié de signer une charte sur les deux, donc ta candidature ne pourra être traitée tant que les deux ne seront pas signées !

Voilà !]

[ Si tu avais lu mon message tu aurais vu que ceci n'est pas une candidature =D]

[Pouned >.< J'ai pas fait gaffe.

Au temps pour moi.]

Chymes était passée à une toute autre forme de chasse ces temps-ci. Pas que les bouftous eussent quoi que ce fut de comparable à un défi pour elle, mais au moins, elle pourrait nourrir sa monture et sa famille avec les viandes collectées. C'était un prétexte suffisant. La craette passait donc un temps incommensurable à carboniser, encore et encore, les protégés du bouftou royal, à Tainéla. Une activité abrutissante s'il en était. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait assommé son maître de chasse pour passer à plus costaud tout de suite. Néanmoins elle avait besoin de l'enquiquineur qu'il était pour les ficelles du métier. Patiemment donc, elle ramenait viandes après viandes à son maître et les découpait sous ses directives.

L'un dans l'autre, elle n'avait pas vu l'après-midi passer. La Taverne était calme quand elle en poussa la porte. C'était heureux, tout ce sang de bouftou lui avait ouvert la soif, mais elle n'avait pas été en mesure de l'étancher encore. Il aurait été assez idiot de sa part de se soumettre plus encore la tentation. Dès le pas de la porte franchi, elle se monta quatre à quatre jusqu'à sa chambre - qui lui servait plus de coffre géant qu'autre chose - pour y déposer tout son bazar sorti de ses poches à 42 dimension, et ressortit en trombe. Ce fut seulement en arrivant au niveau du comptoir pour y attraper une petite bière qu'elle aperçut le parchemin accroché au panneau d'affichage. Elle s'approcha pour lire, et sourit.

"Bonne nouvelle", murmura-t-elle en se dirigeant vers la sortie.