[Candidature] Beryleas.

[HRP] Bonsoir à tous ! =) Voila, je me lance. En épérant que cela vous plaise, et que ce ne soit pas trop long à lire :/ Ce qui est pas gagner dans les deux cas ... [/HRP]






[u]Sufokia, passage sud-est. Au bord des calanques. Début d'après midi.




*Il fait beau, malgré ce petit vent frais. Un très bon jours pour partir …*


Tels étaient les pensées de Beryleas en ce jour. Tels étaient aussi les pensées de son frère.

Dans le silence que provoquait la brise marine, dans le calme qui provenait des vagues, une voie se fit entendre, douce et mélodieuse, grave et sourde. La voie d'un jeune homme qui a pris sa décision, qui a envie de voir plus loin, de voir son avenir.


-Hépha ? … C'est aujourd'hui petit frère... Oui, aujourd'hui.

Sur ces paroles, Beryleas se leva, s’étira, et dans un dernier regard pour son petit frère, regard signifiant « Ais confiance », le jeune homme pris son envol, sous les yeux rêveur et larmoyant de son p'tit bonhomme.

Quand à Hépha, lui, il pris ses petites jambes à son coup, en direction de leurs maison. Il avait une nouvelle à annoncer à sa mère. Une grande nouvelle.



Sufokia, était un véritable labyrinthe, de grande battisses construites presque entièrement sur l'eau et reliées par d'innombrables ruelles plus ou moins sombres, plus ou moins dangereuses.

Héphaïstos s'engagea alors dans une de ces ruelles, et au bous de celle-ci, il pourrait enfin voir sa maison, son foyer.

Ces coupe-gorges offraient une cachette idéal pour tout brigand en quête d'une planque.

Et justement …


-Hey ! Où cours-tu donc comme ca petit ? Pourquoi ne pas t’arrêter un moment pour venir jouer avec nous ?

Alors, dans une longue glissade parfaitement contrôlée, Hépha s’arrêta, se retrouvant ainsi face à face avec un homme immensément grand de son point de vus, et bien plus fort, plus cruel. Un meurtrier pur et dur.

*Éclats de rires, hurlement sanguinaires, bruits de chaine et de lames sortant de leurs fourreaux.*

-Oui tiens ! Pourquoi on jouerais pas ! Approche … hinhinhin.

*Innocence.*

-Jouer ? Maintenant ? Mais jouer à quoi ?

*Incompréhension, vice, envies de sang.*

-Hein ?!? Heu … Ouais on va jouer ! On va jouer au « chachat de brakmar », tu connais ?

Le chachat de brakmar ? Héphaïstos ne connaissait ni chat, ni brakmar. Il ne connaissait que Sufokia à vrai dire.

-Non, c'est quoi ? C'est Amusant ? Mon frère peut jouer aussi ?

-Ton frère ? Surement pas, haha ! Surement pas … Mais voici les règles : Toi tu cours, et nous …

*De nouveaux ces bruits de lames, ces rires grinçants, ces relent de sang.*


Alors les regards de ces hommes se dirigèrent à la fois sur le petit cou fragile de l'enfant, et sur leurs armes, maculées de sang encore frais pour certaines.

Soudain, Héphaïstos se recroquevilla sur lui, les yeux exorbités, le cœur battant la chamade, le sang bouillonnant dans son petit corps.

-Hum ? Qu'est ce qu'il t'arrive petit ? Et tes yeux ils ont quoi ? Aurais-tu si peur de mourir ? Hahahahahahaaaaaaa..... !


-Du … sang … pourquoi … d'où …

Les hommes se rapprochèrent alors dangereusement, ils seraient bientôt à porté de frappes.

Héphaïstos se releva, La rétine dilatée, le blanc des yeux injecté de sang.

-ECARTEZ VOUS !!! Allez vous en !!!

-Hoo patron … Il a quoi ce gamin ? Et c'est quoi ce bruit ?

-On s'en fiche imbéc...IIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiilllllllleeeeeeaaaaarrrrgggggggg !!!!!


Dans la ruelle maintenant emplis de vapeur et où une chaleur intolérable régnait, il n'y avait plus personne. Héphaïstos était déjà loin, en direction de son foyer.

Les brigand eux, étaient mort ...




Non loin de là, Beryleas qui avait entre temps rejoins le chantier naval où officiait son père, en tant que contremaitre BAR'ke, une organisation de réparations pour bateaux en tout genre, pris un malin plaisir à lui jouer un tours. En effet, celui ci n'avait peur que d'une seule chose au monde : Les Dragons.

Imaginez la frayeur de Beryl Blouh quand il leva son regard vers le ciel et qu'il aperçus deux grande ailles, entouré d'un immense halos de feu.


*Éclat de rire tonitruant, battement d’ailes et nuage de poussière.*

- Hahahaha ! Je t'ai eu !

-BERYLEAS BOUGRE DE MULOU !! TU VEUX MA MORT??!! Petit filou !

Baaahhh … Alors pourquoi viens-tu voir ton vieux père ? Ta maman à besoin de quelque chose ?



Alors Beryleas redevint sérieux, sa voie grave et sourde se faisant plus dur que jamais. Son cœur le tiraillait.


-Papa … Ce soir Hépha et moi partons. Un ans s'est écoulé maintenant, et le temps est venus pour nous de partir découvrir ce monde. Ses joies comme ses dangers.

*Bruit de chute métallique, outils qui s'éparpillent sur le sol, dans le chaos des pensées de celui qui les manies.*


Oui, cela va maintenant faire un ans que Beryleas et son petit frère, Héphaïstos préparent leurs départ. Un ans que leurs détermination se renforce, qu'ils s'entrainent et s'endurcissent. Comme Peper Tan répétait si souvent la cadet. Ce héros de parchemins dessiné pour les petits, qui a vaincus d'innombrable grands méchants tel que Rakame le Bougre ou encore le célèbre capitaine Brochet.


Au même moment dans la maison des Blouh, le jeune frère de Beryleas annonce, par les mêmes paroles, la nouvelle à sa mère.

Les deux parents, dirent alors, à l'unisson ces quelques mots, doux et triste à la fois :

-Le temps est alors venus … Soyez courageux et fière quelque soit la situation, faites vous des amis, apprenez, grandissez et revenez-nous.


Et dans un même geste, emplis d'amour, les deux parent déposèrent un baisé sur le front de celui qui se tenais devant eux.


Alors, le père et l'ainé, rejoignirent la mère et le cadet, pour ce qui serait leurs denier repas ensembles avant un bon moment. Ils en profitèrent au maximum, et, c'est avec le cœur lourd que Beryleas se leva, pris un parchemins qu'il avait déposé dans son sac le matin même et sur lequel il avait passé des heures, et se dirigea vers la porte.

Il l'ouvra après quelques secondes d'hésitations, et s'enfonça dans le noir.


-Où va t-il comme ca ?

-Vers son destin …


Puis avec un sourire rassurant Hépha ajouta :

-Mais ne t'inquiète pas maman, même si moi aussi j'ai pas compris, il m'a promis d'être de retours dans une heure.


Mme Blouh ne dit mot, elle avait confiance en son fils.

Beryleas, quand à lui se dirigeait à grand train vers le centre ville, dans l'intention de déposer son mystérieux parchemin à la Taverne du poney qui Tousse ou plus exactement, au Fau'Rhum, -ce grand tableau magique à base de Rhum dont ce servent les grande assemblées-, de la Millice Ecarlate.

Cela faisait déjà un moment qu'il cherchait un endroit où il pourrait se faire des amis, trouver de l'aide et des connaissances, et peut être même un foyer. Il a tout de suite repairé la Millice Ecarlate, réputée pour ses fines plumes et ses artistes, mais aussi pour ses grand et fières guerriers sans peur.


Il en avait conscience, se serait long et dur, mais Hépha et lui étaient prêt et déterminés.

Après tout, Beryleas avait atteint les 19 cycles et venait de dépasser son 135e cercle, il maniait les marteaux et les baguettes comme personne d'autre à sa connaissance et la puissance de son mot interdit ferait pâlir n'importe quel cracheur de feu. Il était rusé, calme et posé, et très habile avec les incantations de soins des brulures et plaies. Il était fort et le liens qui l'unissait à son frère était indestructible.

Que dire de plus si ce n'est qu'a 5 ans et 5 jours, il a entièrement fait bruler un corsaire pirate qui venait piller le village, et a en même temps sauvé un des employés de son père d'une mort certaine grâce à ses talents.


Héphaïstos quand à lui restait très jeune du haut de ses 7 ans et demi -et dieux sait qu'il y tienait au demi-, mais sa force sur-humaine, due à une affinité particulière avec la terre et les arbres, ferait passer un Trool pour une fillette de 5 ans. Bien moins calme que son ainé, mais beaucoup plus joueur, il était infatigable.

Et aussi … il avait une particularité plutôt macabres à vrai dire. Toutes personnes essayant d’attenter à la vie de ses proches disparaissait clairement et simplement dans un nuage de vapeur chaude. Et ce sans que jamais personnes ne sache comment, le brouillard camouflant totalement le jeune garçon et ses victimes à chaque fois.

Beryleas le soupçonnais de les ensevelir vivants sous la terre.


Mais peut importe, ils étaient maintenant assez grand et soudé. Ils pourraient enfin devenir fort, et on reconnaitrait alors leurs véritables valeurs.


Une fois arrivé au repère de la Milice Ecarlate, Beryleas, se tint quelques minutes face à la porte, songeur, rêveur. Après ce court instant il poussa enfin cette même porte. Sans bruit. Il allait rencontrer les miliciens, pour leurs expliquer qui il etait, qui était son petit frère, ce qu'ils cherchaient, et peut être, pourraient-ils enfin partir à l'aventure.

Alors ... :

-Bonsoir ? ... Bonbon du soir ? Suis-je bien à la taverne du poney qui tousse ? Hummm ...

Beryleas, devant le manque de reponses flagrant - A ces heures cela semblait plutot normal - décida simplement d'accrocher son parchemins au tableau des candidatures, dans l'espoir de recevoir une réponse favorable. Ou plus.

Sur ce parchemins on pouvait lire :



"Bonjours à tous et à toutes.

Je me présente à vous, par le biais de ce parchemins, pour vous faire connaitre mon intentions d'intégrer votre milice, si bien sur cela est possible.

Voyez-vous cela va faire un ans que mon Frère, Héphaïstos, et moi, cherchons à partir à l'aventure, à se faire des amis ou des ennemis. Nous cherchons un endroit où il fait bon vivre, où les connaissances affluent tout comme les bière du bworks. Un second foyer.

Ayant dépassé mon 135e cercle, je me présente à vous comme disciple d'Eniripsa, doué pour la guerre ou les rafistolages en tout genre. En revanche je ne suis vraiment pas doué pour les relations avec les bêtes ... Mon père m'a offert un mulou à mon 9e cycles, cependant un jours il a disparus en laissant un petit tas de cendre derrière lui, je n'ai jamais réellement compris... Depuis ca n'a pas changé.

Cela ne m’empêche pas cependant, d'adorer les boules de poiles en tout genre, et d'aimer m'occuper de ma dinde, ou de celle de quelqu'un d'autre d'ailleurs.

Laissez moi vous prouvez ma valeur, laisser mon petit frère charmer vos cœurs, laissez nous vivre notre passion ! Et payez vous une chopine tant qu'on y est !"

Après avoir déposé son parchemins Beryleas accrocha une bourse avec quelques kamas à l'intention des miliciens et de leurs gosier trop sec puit tourna les talons. Une fois sortis, l'air fraid lui fouattant le visage il pris la direction de son chez lui, le coeur gonflé d'espoir :

*J'espere qu'il y a de jolie fille la bas ...*

____________________________________________________________________________________________

[HRP]

Voila ma candidature se terminera sur ces quelques mots/précision sur Beryleas.

Il est a son 136e cercle, et maîtrise le feu. C'est plus un Eni pour le combat que pour le soin mais il reste un bon healeur.

Je compte prochainement le passer Bi-élements mais ca reste à voir.

J'ai pas vraiment trouvé comment le dire dans mon texte, donc je le dis ici, ces metiers sont : Mineur, forgeron de haches ( forgemage de haches ) et alchimiste.

Il est encore sur le serveur Otomaï pour le moment mais arrive sur Kuri mardi prochain lors de la MaJ hebdomadaire.

Voila. Merci à tous de m'avoir lus et bonne soirée à tous !

P.S : Pour me joindre IG sur Kuri pour le moment MP Chen-Erzaku, Feca de cercle 1, ésprit enchainé par Beryleas pour venir vous hanter et vous espionner dans vos petits moments héhé :p[/HRP]

( Salut à tous =)



Et bien c'est comme ca que je l'avais faite au début, mais je l'ai modifié, de peur que ca parraisse mal venus de ma part de faire se rencontrer Beryleas et les Miliciens alors que mes perssos n'étaient pas sur le serveur ^^

Je modifis de suite !

FAIT ^^ )

Aza avait été réveillé assez brutalement par le doux gazouilli des oiseaux tout mignons dehors.... Et était de mauvais poil ce matin (ce qui, pour Aza correspond à un mauvais brushing). Il commença donc sa journée par un bon lailai chaud pimenté au Rhum, se délectant de l'arôme légèrement amère.

Tenant le mug chaud entre ses pattes il se dirigea vers le panneau afin de voir s'il y avait de nouveaux parchemins. BINGO! En voila une - et de qualité en plus!

Il s'empressa de répondre avant de retourner vers le bar remplir son grog du liquide translucide lui permettant de mieux savourer la longue journée de flemmardise qu'il prévoyait :

"Bien le bonjour,

Je serais absolument ravi de pouvoir t’accueillir parmi nous! Nous manquons de disciples éniripsas, et vu que nous sommes des maîtres du fail, nous avons souvent besoin de rafistolages.

Je suis donc POUR te donner une chance chez nous!

Cordialement,

Azariel"

Voila deux jours que la candidature de Bery' était affiché sur le tableau de la taverne du Poney qui tousse. Endroit qu'il trouvait d'ailleurs charmant.

Une petite visite s'imposait, ne serait-ce que par politesse. C'est donc avec surprise et joie que Beryleas s'aperçut alors des deux réponses donné par les miliciens.

Ravis il nota les quelques mots suivants :

"Chers miliciens,

Un grand merci à vous pour vos encouragement, et vos pour qui font vraiment chaud au coeur.

En espérant bientôt pouvoir faire partis des vôtres, et apprendre à vous connaitre.

Amicalement, Beryleas et son petit frère.

P.S : Servez-vous du lailait de mi-aile ? Héphaïstos en raffole."



Puis, après avoir signé d'une petite marque de brulure en forme d'aile, Beryleas reprit son chemin en direction d'Astrub, par la voie des air, comme à son habitude. Qu'il était agréable de sentir le vent chaud sur le bous de son nez !

En se réveillant, Miyya,
qui n'avait pas complétement dessaoulée, Décida d'aller voir ou en était
le chantier.

En passant par la salle principale, elle vue alors, parmi
les plus anciens parchemins, il y en avait un nouveau, presque pas
abimer comme certain le sont, c'était une candidature.
C'était la
première de Miyya, elle n'avait jamais eu l'occasion d'en lire une autre que la sienne. Elle prit alors le temps de la lire, puis, toute contente, Miyya saisit sa plume et prit soin d'écrire avec ça plus belle écriture : 'Pour, j'ai hâte d'entendre ta voix via la wadio ! Miyya.' Puis, Miyya alla voir les ouvriers pour leur demander où ils en étaient.

[HRP]

Bonjours à tous ! =) Bonne nouvelle, la transferts de mes persso se ferat bel et bien ce mardi, dans la matinée. J'ai hate =D



Cependant, il aurait été bizarre que tout se passe sans mal : Avec la validation du transfert d'Héphaïstos, j'ai reçut un mail indiquant que ce nom était deja pris sur le serveur donc j'ai dus changer de nom : C'est à présent Hephaisstos.

( Biensur accents et trémats ne sont pas autorisé dans un pseudo IG donc ca rend la chose encore plus mocheuh. )

Voila voila. Bonne journée à vous tous =)

[/HRP]

[*n'a pas été appelé par la Patronne mais va répondre quand même, m'voyez >.>*]

Depuis quelques jours, Kid n'avait plus allumé sa wadio. Il faut dire qu'il n'avait pas spécialement eu le temps pour cela. Son entraînement pour pouvoir manier son nouveau bras à la perfection était devenu de plus en plus intense, malgré qu'Edmond était loin d'être le partenaire idéal pour ce genre de situation. Il aurait très nettement préféré que se soit son cousin qui s'en occupe, mais celui-ci ne donnait plus de ses nouvelles depuis un sacré moment maintenant, et malgré que ceci préoccupait le disciple de Féca, il ne le montrait que peu.

Enfin, cet entraînement touchait maintenant à sa fin, et il avait allumé sa wadio pas plus tard que ce midi pour discuter un peu avec Miyya... Bien que discuter soit un bien grand mot, car il s'en était éloigné à plusieurs reprises pour régler quelques trucs. Mais maintenant, il pouvait reprendre son activité "wadiosienne" habituelle. Et il allait passer encore plus régulièrement à la Taverne.

C'est d'ailleurs ce qu'il fit ce soir-là. Voulant regarder un peu l'état des travaux, en espérant qu'ils avançaient bien, il avait décidé d'aller boire un coup -du lait de Kokoko, bien évidemment- et de répondre aux parchemins, si il y en avait. Et il y en avait un, sur le Panneau des Candidatures, qui ressortaient. Un tout récent donc. Il le lut rapidement, ne parut même pas surpris de ce contenu et écrivit en dessous des réponses de ses compagnons:

"POUR. J'espère entendre ta voix rapidement."

Puis il se rendit à ce qui restait du comptoir pour commander un verre.

[HRP]

Poooyyy comme on dis !

Ca fait vraiment plaisir de voir que mon RP a retenus votre attention =)

Tourney general au frai de la patrone ! =D Nan ? ha ...



Et oui en effet mardi lors de la MaJ hebdomadaire ( logiquement ).

Voiliou =)

[/HRP]

( Ha ... bon bah j'ma fait eu dans ce cas ^^" )

[Vraiment navrée du retard, mon vote ne changera rien mais je tenais à répondre, voilà ^^]

Ce soir là, Lethis avait fait une petite entorse à sa routine en se rendant à la Taverne.
Ces dernières semaines en effet nul ne pourrait contester le fait qu'il se trouvait dans un état d'apathie assez avancée, délaissant peu à peu tout ce qui remplissait sa vie auparavant.

Bientôt deux ans s'étaient écoulés depuis son arrivée à la Milice, et pourtant elle semblait loin cette époque ou il menait sa vie de façon brutale et violente, sans penser au lendemain.
La journée à s'efforcer de paraitre "convenable", au moins juste assez pour ne pas qu'on le jette comme un animal fou, à faire semblant d'être une personne différente pour mieux se fondre parmi cette communauté. La nuit à pratiquer des activités sanglantes et peu avouables, comme une ombre.
Il avait peu à peu appris à laisser tomber le masque, ça l'avait rendu plus agréable à vivre aux yeux de certains, nettement moins pour d'autres, cependant il a eu tout le loisir de réfléchir durant ces derniers mois.

Au fond, qu'est-ce que cela lui avait apporté?

En parcourant le parchemin de Beryleas, il aurait pu faire une certaine analogie avec sa situation passée: un autre Eniripsa pyromane sur les bords entrant à la Milice avec une personne à charge, c'était au moins intriguant.
Mais c'est en soupirant qu'il rédigea sa réponse de son écriture serrée, avec une plume "empruntée" à un des ouvriers endormis:

"Pour.
Si tu mets le feu à la taverne je te fais manger les braises."

La fièvre est trop forte maintenant.
Il faut rentrer et dormir.
Dormir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lendemain.