La petite Kalimera

Elle courait dans les bois, passant souplement entre les arbres serrés, grimpant aux branches basses pour atteindre la cime des arbres et respirer, oublier deux secondes sont chagrin perpétuel... Une grande inspiration, elle ferme les yeux et sourit... Une grande inspiration... expiration... doucement, elle ouvre les yeux... et redescend... Tout aussi agilement qu'elle était montée... Ses longs cheveux glissant le long du tronc, et sans s'accrocher pourtant. Presque comme s'ils le traversaient. Sans ce soucier de ça, elle descendit jusqu'à environ cinq pieds du sol. Arrivé là, elle attendit. Presque aussitôt, une raknaille arriva elle aussi, environ à quinze pouces de sa tête et la regarda. Kalimera se pencha, et la caressa doucement sous le ventre. La raknaille compris aussitôt, et de sa toile quasiment indestructible, se mis à confectionner entre deux branches éloignées une sorte de hamac. Il était à peine 19 heures, mais une fois celui-ci finit, Kalimera se coula dedans, et s'endormit presque aussitôt.

Quelques heures après, à peine, une bruit tenu la fit sursauter. Son sommeil est long, mais léger. Elle bougea doucement la tête, et jeta un œil vers le bas de l'arbre. C'était un sanglier, plutôt petit, qui venait de rentrer dedans. Il se releva, un peu groggy, et marcha plus loin en titubant. Kalimera regarda son couteau de chasse, et se dit que l'occasion était trop belle. Elle descendit rapidement, arriva sans bruit derrière le sanglier. La forêt était si domaine, le seul endroit où elle se sentait bien. Doucement, des lianes sortirent de terre, et s'enroulèrent autour des pattes du sanglier. Celui-ci se débattit, ais il n'avait aucune chance. Ces lianes sortaient directement de son esprit, ce n'était qu'une illusion, impossible à briser, ou à brûler... Kalimera le contourna, et arriva devant lui. Celui-ci se débattit de plus belle. Alors elle commença à murmurer :

-Chut... Calme toi... Dors...

Et à fredonner sur un rythme calme et apaisant :

-Mmmmm mm mm, mmmm mm mm...

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le sanglier ferma les yeux, s'endormit. Les lianes se rétractèrent, et rapidement, Kalimera plongea on couteau dans la poitrine du sanglier, directement dans le cœur, pour l'apaiser. Un dernier souffle, et il devient inerte. Tué proprement, Sans trop de blessures, elle devrait récupérer pas mal de viande. Alors qu'elle se penchait pour le dépecer, une voix puissante retentit :

-HEY ! Toi là !

Kalimera se retourna rapidement pour voir a qui appartenait cette voix. Un homme, Apparemment disciple d'Ecaflip, d'une quarantaine d'année, tenant à la main une hache, visiblement plus faite pour la chasse que pour abattage des arbres.

-Ça va, ça n'a pas été trop dur de tuer ma proie ?!

Kalimera se releva lentement, en tremblant comme une feuille. Ses yeux écarquillés traduisaient une peur des plus folles, et tout en elle indiquait qu'elle ne pensait qu'a une chose : fuir.

-Alors, on a peur, hein !

Puis lorsqu'il aperçut le corps de la jeune sadidette, il se calma et annonça doucement :

-Mais je suis gentil... Je veux bien te pardonner... Mais il faudra être gentille... Allez, viens...

Kalimera était toujours aussi paralysée de peur, mais ces mots déclenchèrent un mouvement instinctif. Un lent balancement de la tête de droite à gauche, de gauche à droite. Signe de négation en général compris dans toutes les langues.

-Ah tu ne veux pas ? Dommage... Tu aurais pu me suivre de ton plein gré.

Un sourire malsain s'étalait sur son visage.

Sans prévenir, il franchit d'un bond la distance les séparant. Seulement, arrivé au plus haut point de sa courbe, il fut fauché en plein air par quatre ronces, d'environ cinq pouces de large chacune, et ramené en arrière. Il s'écrasa de tout son long sur le sol. Les épines d'au moins 2 pouces de long s'enfonçaient dans sa peau, et il commença à hurler. D'autres ronces sortirent de terre, et s'enroulèrent autour de lui, le ligotant. Il continuait de hurler.

Ce fut comme un signal pour Kalimera. Elle tourna les talons et couru, le plus loin et le plus vite possible, sans s'arrêter, les hurlements du chasseur la suivant, puis s'éteignant doucement. Alors elle grimpa dans un arbre, et monta le plus haut possible. Ce qui n'était pas peu dire. Elle venait de choisir un orme, l'un des plus grands arbres d'Amakna. Une fois arrivée à la frondaison, elle attendit. Quelques minutes plus tard, la raknaille grise arriva. Une fois que celle-ci se fut posée sur l'épaule de Kalimera, cette dernière sauta dans le vide. Ou plus précisément, vers l'arbre dénudé, plus loin, et plus bas aussi. De toutes, façons, c'était un mauvais choix. Lorsqu'elle atterrit sur la branche visée, celle-ci se déroba sous son poids. C'était un arbre mort. Tel un chat, elle se retourna vers le bas, prête à tenter de se réceptionner, bien que de cette hauteur, elle eut peu de chance de ne pas se casser quelque chose. Pourtant, quelque chose clochait. Le sol n'était pas si loin que ça. À peine trois pas. Et de plus, il était en pente. Pas le temps d'y réfléchir. Impact. Elle se roula en boule, afin d'amortir le choc, et le laissa rouler le long de la pente. Des ardoises ? C'était un toit. Qui se terminait. Elle poussa sur ses jambes et sauta, pulvérisant certainement le record de saut en longueur depuis un toit, record inexistant, qui plus est. Toujours est-il qu'elle réussit à se réceptionner sans trop de dommages.

-Aïlleu...

Elle se releva, tituba un peu et regarda anxieusement aux alentours. S'il y avait une maison, il devait y avoir des habitant. Personne. Alors son regard se tourna vers le bâtiment. Bien plus grand qu'une simple maison. Au dessus de la porte, un écriteau était accroché à une tige en métal, elle même fixée solidement au mur. Sur cet écriteau était placardé en grosses lettres « Taverne du poney qui tousse ». Dire qu'elle en était si près ! Ça faisait à peu près deux semaines qu'elle le cherchait !

De toutes façons, maintenant, elle l'avait trouvée, et avait aussi surement réveillé les occupants. Pas de temps à perdre, donc. Elle couru vers une fenêtre tout en cherchant quelque chose dans son petit sac. Elle fouillait les murs de l'auberge pour trouver une fenêtre ouverte. Là ! Vite, elle passa souplement, et courut vers le comptoir. Il n'y avait apparemment encore personne de descendu.

Si quelqu'un était là, il aurait vu une disciple de Sadida, d'une quinzaine d'année, un peu moins peut-être, aux cheveux noirs et ondulés descendant jusqu'aux pieds. Sa peau était sombre, et ses seuls vêtements étaient des lianes fines, entourées autour de sa poitrine, et allant de son nombril jusqu'à mi-cuisse.

Elle posa rapidement ce qu'elle avait dans la main sur le comptoir, et ressortit en courant.

Sur le comptoir était posé une lettre enroulé sur elle même, sur laquelle on pouvait lire :


Dans l'orme, une silhouette féminine était accroupie sur une branche, tandis qu'une raknaille s'affairait entre deux autres.

Mynock soupira. Enfin, cette candidature était la dernière.
Il la lut rapidement, et fut étonné.
Pourquoi cette kalimera ne voulait elle voir que des femmes ..
Il tourna la tête en direction de la clairière, tentant de voir quelque chose par la fenêtre.
Ne voyant rien, il se dit qu'il irait peut être la voir, a moins qu'une des miliciennes y aille pour lui.
Neanmoins, cette candidature lui paraissant correcte, il apposa un "POUR".
Puis, s'étirant et baillant, il partit s'asseoir a une table, ou s'affalant sur une chaise, il attendit que le sommeil l'envahisse, où qu'un quelquonque évènement vienne pimenter sa vie.

Aprés avoir répondu à Babalu, elle s'était donc dirrigé vers cette candidature. Un parchemin qui avait dû être rédigé trés rapidement, elle y sentait comme de la crainte à travers les mots griffonés. Mais, elle ne voulait pas en savoir plus, ce n'était pas intéressant, elle se pencha donc sur le fond et ce que voulait nous faire parvenir le candidat.

- Kalimera... Une sadida... Chasseuse... Solitaire...

On pouvait voir un petit sourire s'accentuer sur le coin de sa bouche. Calyma se sentait intéressée par le profil de la postulante. Elle n'était cependant pas disposée à allez à sa rencontre, n'ayant pas le temps actuellement. Elle se décida donc à mettre un Pour, espérant pouvoir en apprendre plus sur cette curieuse créature. Elle lui semblait intéressante, trés... intéressante. Elle assortit ce pour de quelques mots :

"On fera sans doute de grandes choses ensemble, Kalimera. Je t'apprendrais à utiliser la solitude pour en faire ta force."

Puis elle accrocha le parchemin à la suite. Elle était heureuse, et elle était pressée.

[Candidature trés agréable à lire. A mon goût c'est une des meilleures parmis les dernières qu'on a pu recevoir ces derniers temps. Captivante, on veut avancer dans la lecture. J'ai tout de même une question purement Hrp, tu comptes t'investir que dans le rp physique ou tu comptes aussi t'adonner au gameplay tout en faisant du Rp physique?]

Candidature de Babalu, terminée. A la suivante. Et c'était ce coup-ci celle d'une disciple de Sadida. Qui avait d'ailleurs l'air d'être une drôle de personne. Elle ne souhaitait voir que des femmes? Encore quelqu'un de bizarre. Kid aimait bien également la présence des Miliciennes, mais pas au point non plus de n'accepter qu'elles! Et de toute manière, sous sa forme de rat aux grandes oreilles, c'était même mieux qu'elles ne le voient pas. Il les ferait sans aucune doute fuir... Bien que parmi les Miliciens tout le monde étaient habitués aux bizarreries. Il faut dire qu'avec toutes les personnes bizarres qu'il y a... La Milice doit tous les attirer. Ils viennent de tout le Monde des Douzes!

Malgré la bizarrerie de la personne, la candidature était très bonne. Après tout, que demander de plus? Le reste ne l'intéressait pas. Allez, il avait gardé sa plume dans la main et écrivit sur le Parchemin un POUR. D'ailleurs, il n'avait toujours pas de nouvelles de sa tutoré... Il allait en chercher de ce pas.

En parlant de bizarrerie, voilà-t-y pas qu'un Eniripsa bizarroïde dans une tenue bizarre débarquait à la Taverne du Ponay qui Tousse...

Si on devait faire un concours de bizarreries, Lethis serait très proche de la première place au sein de la Milice, et probablement d'ailleurs aussi.
Pourtant ces derniers jours il avait laissé tomber son accoutrement habituel (à savoir un savant mélange de mauvais goût de la tunique des bandits ensorceleurs et de l'armure des chevaliers noirs) pour quelque chose de plus sobre.
Plus sobre pour Lethis ca veut dire: "Je garde mon futal orange vif en me baladant le torse recouvert de bandelettes et en portant un imposant casque à cornes".
Comme si sa peau sombre ne jurait pas assez avec ses cheveux blancs en somme.
Au moins il avait gardé son écharpe noire.

C'est pour cette raison qu'il passa la porte de la Taverne avec difficultés ce jour là.
Les cornes tapant dans l'encadrement de la porte, il fit se tourner tous les regards de la pièce sur lui.

Zut.

Il préféra se faire oublier du côté du panneau de candidature. Ca marche en général...
Il parcourut le parchemin en essayant d'oublier les regards qu'il sentait dans son dos, parcourir ses hanches... brrrr...

Allons bon, des ronces ininflamables...
Cette information lui semblait contraire à tout ce qu'il avait connu en tant que pyromane compulsif notoire.
Comment diable un végétal pourrait résister à l'embrasement si beau d'un incendie de forêt?
Il voulait en savoir plus, qu'importe qui pouvait bien être cette Kalimera...
Aussi, il prit de quoi écrire et gribouilla un "POUR" illisible à la suite de Kid, suivi d'un "Les ronces ca brûle, tu nous prendrait pas un peu pour des manches?" toujours aussi illisible.

Pas sûr que la jeune sadidette ou quiconque puisse le déchiffrer.

[Vouâlà, tout est en ordre!]

-Qu...Que des femmes...?

Après avoir lut la candidature de Kalimera, Wne s'interrogeait. 15 minutes de plus devant le panneau des canddiatures, c'était pas trop.

Elle s'assit, posa son diconotionnaire sur la table et mis sa tête dessus. Elle réfléchissait. Mais au bout de quelques minutes, elle s'endormit...

Dans son rêve, elle voyait ce fameux 'Toi' et Cette 'Wounie' qu'elle ne connaissait pas et qui lui avait volé sa personnalité.

A force de trop réfléchir, dans la milice, elle ne comprenait plus rien. Après une heure où deux, elle se reveilla, se dirigea directement vers le panneau et écrit un 'Pour' sur la candidature de la sadida.

Les candidatures, ça fatigue...

Réussir a réveiller un Sadida endormi relève de l'exploit. Heureusement, Kalimera avait le sommeil léger. Aussi, quand sa raknaille lui tapota discrètement sur la joue, elle ouvrit immédiatement un œil. Prise de panique un instant, elle se redressa et regarda autour d'elle d'un œil affolé. Rien. Puis un petit souvenir. Ah oui. Allez voir si sa candidature était en bonne voie. Ses sens en alerte, elle descendit de l'arbre jusqu'à une branche basse, et sauta au sol. Maintenant qu'elle savait où était la taverne, elle essayait de ne plus la perdre. Cette nuit, elle allait voir les réponse données sur sa candidature.

Empruntant la voie aérienne, elle sauta sur une branche d'arbres plus basse que celle où elle se trouvait. Elle continua ainsi jusqu'à arriver devant la taverne. Ou plus précisément en haut de la taverne. De l'arbre où elle était, elle regardait s'il y avait un mouvement quelconque. Apparemment rien. Elle descendit silencieusement et observa les alentours de la taverne, toujours à la recherche d'une fenêtre ouverte. Rien cette fois-ci. Ils avaient tout fermés.

Sauf qu'un carreau d'une fenêtre était cassé. Un trou trop petit pour qu'elle puisse passer. Mais pas sa raknaille. Cette dernière se glissa par l'ouverture.

Kalimera surveilla les alentours, tous sens en alerte, en attendant le retour de sa raknaille. Celle-ci repassa par le trou, une feuille entre les mains. La candidature.

Kalimera lut rapidement les réponses, oubliant momentanément ce qui se passait autour d'elle. Elle eu un peu de mal à déchiffrer l'une des réponses. Quand elle eu fini, elle s'assit, et sortit un crayon de charbon de son sac. D'une écriture serrée, elle écrivit :


Une fois cela finit, elle rangea son crayon, et redonna sa candidature à sa raknaille. Celle-ci disparue de nouveau à travers l'ouverture. Kalimera l'attendait.


[HRP/ Pour te répondre Calyma, je pense m'investir autant dans le RP physique que dans le gameplay. Et merci beaucoup pour tes compliments =^.^= /HRP]

Après avoir parcouru la candidature des yeux, Azariel réfléchi un instant. Ce genre de demandes n'étaient pas très courantes et attisait la curiosité du disciple d'Ecaflip. Il parcouru le registre de la Milice, évaluant le nombre de femmes qui la composait et répondit à la suite du parchemin.

"Kalimera,

Il n'y a pas une assez grande proportion de femmes dans la Milice pour que tu puisse être réfractaire à côtoyer des hommes. Si tu veux une place parmi nous il va falloir que tu surmontes cette peur dont les raisons me sont inconnues.

Quand tu en auras le courage j'aimerais que tu vienne te présenter au bar du Poney qui tousse afin que les femmes et les hommes de notre Milice puissent te parler.

Si cela se passe sans problème majeur, je te promets une place parmi nous.

Cordialement,

Azariel"

{C'est pas pour faire chier (quoique) mais :

Citation :

elle descendit de l'arbre jusqu'à une branche basse, et sauta au sol.

Citation :

elle sauta sur une branche d'arbres plus basse que celle où elle se
trouvait.

Voilà quoi :v}

Chymes n'était absolument pas à la Taverne. Elle était profondément endormie, dans une maison du châtal d'Amakna avec sur sa porte un blason qui n'était certainement pas celui de la Milice Écarlate. Entourée, choyée, protégée. Peu savaient qu'elle s'y trouvait, encore moins connaissaient la raison de sa présence là-bas. Aux prises avec son sommeil vide, elle préférait elle-même ne pas penser. Ne pas réaliser, ne pas voir les choses en face.

Pas encore.

En tout cas, si elle avait été consciente, elle aurait poussé la porte, lu la candidature d'une traite et apposé un POUR sans l'ombre d'une hésitation. Ptet même qu'elle serait allée voir la postulante pour l'enjoindre à connaître les hommes de la Milice, puisque comme l'avait dit Aza, ce serait inévitable si elle voulait s'intégrer correctement. De toute façon, Chymes avait une réputation bien établie, celle de prendre action dès qu'un Milicien faisait du mal à un autre. Une action nette, tranchante et parfois définitive.

Elle avait commis une erreur à ce sujet, récemment. Non pas quant à sa décision, mais de laisser les choses en l'état. Son esprit endommagé l'avait vaguement réalisé la nuit dernière. Elle devrait penser à présenter des excuses, quand... eh bien, quand elle pourrait penser à nouveau. Pour l'heure, elle préférait se noyer dans les couvertures. Et oublier.

Oublier...

{DSO}

[HRP/ Heu... Aza, il est ou le fail dans ce que tu as mentionné ? O.o /HRP]

[nah j'ai mal interprété les paroles de Chymes saytout x)]

Après avoir répondu à la candidature de Tim Timore, Zevran jea donc un coup d'oeil aux parchemins qui étaient encore un peu vide d'avis. Il remarque donc celui de Kalimera. Il lu, prit le temps de réfléchir un instant, pour finalement apposer un "pour", sans plus de précisions. Après tout, quand on ne côtoie personne, est-ce évident de se rendre compte de tout ?

'FFIIIIIUUUUUUUUU.....BOOUUUUUMMM...KKRRRRRRR....'

Sanpitie n'avait jamais été une excellente bricoleuse, cependant l'idée de construire "Le Dindocruncheur" comme elle l'avait baptisé avait réveillé en elle les gènes de ses ancêtres arriérés (si si plus qu'elle), instinct qui leur avait permis d'inventer les outils qui aidèrent à la construction des fondations du monde civilisé (permettez je bois un verre d'eau. Cette phrase était particulièrement longue).

Donc elle s'était attelée à construire cette machine infernale, tellement infernale que si l'enfer n'avait pas déjà existé elle l'aurait surement inspiré, et l'enfer même n'en serait resté qu'une pale copie.
Et construire une telle orgie de rouages, de scies et de marteaux n'était pas sans risque pour la santé. Surtout si l'on y inclus des sources d'énergies instables.

Successivement aux échecs cuisants de la nuit et de la matinée, Sanpitie alla chercher le réconfort au fond d'un godet. Pour des raisons de jeu et de passe temps, ce godet serait rempli de bière fraîche à boire entièrement pour accéder au réconfort sus-cité (des personnes aiment tellement ce jeu qu'elles y dépensent tout leur kamas reçus de l'AAPB - Agence Amaknéenne Pour Bosser).

En pleine partie, elle décida de ne pas oublier son devoir et de se rendre au panneau d'affichage.
Devant la fameuse planche de bois elle fixa du regard la candidature d'une sadida. L'ayant suffisamment fixée pour la comprendre dans son ensemble sans s évertuer à la lire, elle se mordit le doigt au sang et écrivit son approbation.

[HRP : POUR donc.]