Les ombres s'élèvent.

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Les ombres s'élèvent...

Dans la taverne, plus aucun bruit... Personne à l'intérieur, personne à l'extérieur... Un silence de mort.

La nuit venait de tomber sur Amakna. Mais aucune nuit n'allais être plus sombre et plus silencieuse. Même les bêtes de la foret c'était éclipsé. Ils devaient sentir qu'ici, la mort arrivais.

Mais pour qui? Pourquoi? Et quand?

Tsal était venue.

Elle venait rarement. Mais, à chaque fois qu'elle passait, elle emportait le corps de ceux qu'elle jugeait 'impure'. Et après avoir remarqué l'odeur du sang, la damné était entré dans la taverne.

A ses pieds, on pouvais distingué les ténèbres pénétrer dans la salle principal petit à petit. Ces ténèbres, qui semblais être les yeux de la mystérieuse femme, passaient dans tout les recoins de la taverne, inspectant tout les endroits possible où pouvais se caché la cible.

Mais Tsal était très impatiente, et après avoir avancé dans la salle elle comprit qu'il n'y avait personne.

Alors, elle pris un parchemin et commença à rédigé, écrivant avec son ongle qui fessait une marque noir sur le papier.

Habitant de la taverne,

Ce message est destiné à l'un de vos membre. Ou plutôt a l'une... Après avoir commis divers acte contre mes intérêts, je vous écrit cette lettre pour vous prévenir que, bientôt, l'âme de votre chère meneuse ne lui appartiendra plus.

L'époque des vampires est révolu, elle marquera cet évènement. Et même si tu n'est pas la seul impure de votre taverne, tu est la seul qui me pose un réel souci.

Prenez cela comme un avertissement, vous autre membre de la milice. Mais Toi, Chymes, Prend cela comme une menace.

La chasse commence. Ne me cherche pas, attend moi.

Tsal souriait. Elle n'était pas contente, mais elle se sentait obligé de le faire. Elle finit sa lettre:

Je causerais ta perte.

Tsal

Et alors, après avoir mit la lettre sur une table, elle disparut...

(à bientôt =])

{De l'action qui vient d'ailleurs :3}

"Ewène, tiens-toi tranquille..."

Pour une fois, Ewène était très éveillé et désireux de marcher par lui-même. Le très jeune Crâ agitait les bras dans tous les sens, principalement en direction de sa jumelle qui marchait avec souplesse à côté d'eux. Il était loin d'avoir son aisance, et évoluait moins vite
qu'elle, néanmoins il avait déjà fait ses premiers pas. Sa mère l'aurait laissé faire avec plaisir si elle avait eu le temps. En l'occurrence, elle était complètement en retard, absorbée comme elle l'était depuis son réveil par les enfants. La Taverne devait recevoir son approvisionnement aujourd'hui, un stock plutôt conséquent de bières, alcools divers et nourriture. Ces derniers temps elle se débrouillait pour que les livraisons ne tombent jamais en même temps, parce qu'elle n'était pas aussi forte que d'habitude et avait donc du mal à tout transporter à la cave.Ce coup-là, elle s'était particulièrement mal débrouillée.

La journée était belle. Le froid hivernal était un lointain souvenir à présent, et ça l'arrangeait bien. Sa résistance au froid dans les conditions actuelles était quasi nulle, comme n'importe quel humain en fait. Quelle plaie. Son propre corps lui paraissait faible et fragile. Seuls ses sens restaient les mêmes.

Les livreurs n'étaient manifestement pas arrivés. Tant mieux. Elle poussa la porte d'un coup de l'épaule opposée au bras qui tenait Ewène, et Louyah entra à sa suite. En pleine journée, la Taverne était vide bien sûr, hormis quand les Miliciens s'y réunissaient ou s'y restauraient. Simultanément, elle remarqua l'odeur hors du commun, presque inhumaine, et le parchemin qui trônait sur une table, face à la porte. L'odeur était un peu partout dans la pièce, froide, lui inspirant le danger. Un long frisson parcourut sa colonne vertébrale. Elle s'approcha à pas lent du parchemin en gardant ses sens en alerte, regardant partout autour d'elle, tendant l'oreille. Puis elle posa les yeux sur l'écriture. Ses yeux parcoururent le texte avec rapidité, et se noircirent au fur et à mesure. Elle se retint de froisser le parchemin parce qu'il pouvait lui être utile.

"Ah bah génial..." articula-t-elle finalement.

Elle ne bougea pas d'un pouce pendant quelques secondes. L'incrédulité et la colère avaient paralysé ses neurones. Encore ? Ce n'était toujours pas fini ? Comment pouvait-il y avoir des gens au courant, tous attachés à sa perte ? Elle n'avait pas tué d'humain depuis plus plus de six mois, à part un accident de parcours dont les conséquences avaient failli la tuer. Elle avait des enfants, un mari, une famille. Elle se mit à trembler.

Qui étaient-ils, tous, pour la juger de ces actions révolues ?

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Tsal fixait Chymes depuis la fenêtre de la taverne. Elle était allongé sur une branche d'un arbre qui donnait vue sur celle-ci. Mais par la suite, son regard se posa sur l'enfant. Un être si vulnérable, mais, qui pourrait rendre la cible plus fragile ou au contraire plus furieux...

Tsal avait à ce moment réalisé qu'elle allait plus s'amuser que prévu. Viser l'entourage de la cible était comme elle le dirait 'un bon plan'.

La famille...Les amis... Des points faibles pour n'importe qui.

La damné sauta de son arbre et se dirigea vers la taverne. Si quelqu'un pouvait voir tout ce qui ce passait dans sa tête, il plaindrait Chymes, les enfants et toute la Milice.

Une fois devant la porte, elle recommença à sourire malgré tout. Elle poussa la porte et avança comme la première fois.

Sous ses pieds, les ténèbres revenait. Mais Tsal avait fixé son regard à nouveau. Elle se baissa et décolla son ombre au sol comme par magie, l'ombre avait pris la forme d'une faux. Cette faux qui était maintenant tranchante et menaçante.

Alors, Tsal prit la parole.

Bonjour, toi.

"Tu comptes faire quoi, alors?"

Kid observa quelques temps son anneau. Il n'avait pas réellement de réponses à cette question. Il avait eu vent par Chymes du contenu du parchemin de menace, mais ne savait pas trop quoi en penser. Etait-ce un taré qui avait écrit ça? Sans aucune doute. Mais sans doute pas tant que cela. Il devait savoir un minimum à quoi s'attendre. La Milice n'était pas qu'une Guilde de tendre. On savait s'y battre et se défendre. L'autre devait donc être relativement fort... Surtout pour s'en prendre directement à la Patronne, qui à elle toute seule pouvait mettre en déroute beaucoup de personnes. Moins depuis qu'elle est humaine, tout de même.

Le Féca s'allongea sur son lit. Il observa le plafond un moment, perdu dans ses pensées. Il ne savait pas si il serait en mesure de faire quelque chose. Avec son bras droit en moins, se battre n'était pas la chose la plus simple à faire. Néanmoins, si la situation l'exigeait, il serait prêt. Il pourrait se battre, jusqu'au bout. Jusqu'à son dernier souffle, jusqu'à ce que son dernier espoir soit mort, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus penser. Comme lors de son combat contre Renan, il serait prêt à perdre son autre bras, ses jambes, tout son corps. Il serait prêt à sacrifier son corps et son âme pour protéger la Milice, pour protéger Chymes. Pour protéger ses amis. Protéger les personnes qui comptent le plus pour lui.

[ Edit de la fin car gros paradoxe à cause d'une erreur de lecture... Sorry!]

{Pour info, il y a deux enfants et non un seul, des jumeaux. D'autre part, Kid, ton perso s'assoit à la Taverne au moment où l'ennemi est entré avec un air menaçant et tu n'en tiens pas compte, ya comme un paradoxe.

Tsal, on va ptet pas boucler sur trois posts et sur un forum, si ? oô}

[ Zut, j'avais crû lire qu'il était pas encore rentré >< Autant pour moi. Je réecrirais tout ça demain matin.]

Là où l'ombre est, il est. Noir de nuit, noir d'ombrage. Filaments d'argents perçant la toile obscure, vifs et tranchants, filant à vive allure. Peut-être n'avait-il pas conscience de ce qui se passait. Là où il veillant était l'angle mort des indésirables. Non pas pieux, non pas blanc. Mais une couche de gris dans un monde si coloré. La dualité était si présente dans son esprit que l'équilibre était presque atteint. Le jugement était là. Un autre firmament de son passé était éclairé. Sordide, qu'était cet acte. Il cherchait des réponses. Une fut incomplète, mais juste assez pour changer son caractère légèrement. Blanc comme neige, impossible. Mais encore, le mystère restait à découvrir. Creuser, creuser... Sans relâche.

Misère de constater la réaction de sa femme. À son visage, elle était désorientée. Il observait. Il avait envie d'aller la voir, mais il se contenta de la saluer discrètement. Il fit un signe à Louyah, salutations en règle du père à sa fille. Et puis son fils. Ils ne l'étaient pas réellement toutefois, les fruits de la passion entre elle et lui. Mais par choix. Par un simple 'oui'. Il souriait à cette pensée oubliant de même le passé, le futur. Le présent, goûté à chaque seconde par ceux savant en profiter. Pas de problèmes. Mais ce désarroi, cette...

Peur. Il cliqua immédiatement, ou presque. Elle était consternée par quelque chose. Mais quoi? Souvent, ses craintes étaient infondés. Mais ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit la femme rentrer dans la taverne. Il ne bougea pas. Resta calme. Furtivité s'imposait. Il s'y connaissait, il avait dû se cacher à de nombreuses reprises. Autant physiquement des autres, que de se cacher de lui-même. Elle exprimait un de ces sourires... Il resta parfaitement immobile. Sur le mur. Elle se pencha et son ombre se changea. Il eut du mal à rester calme, sur le coup, mais se reprit, maladroitement. Faucheuse d'ombre, admirablement ténébreuse. Il constata. Ne se fut de ce réflexe, vieux comme le monde, lui qui était terré dans l'ombre, dans l'angle mort en permanence. Il était toujours à la même place, pourtant. Elle n'avait pas fait attention.

Il était à côté de la porte, adossé contre le mur ombragé de la taverne. Salutation, menaçante, pleine de promesses. Mais fallait-il qu'il se présente. Le Iop sourit à pleine dent, une lueur guerrière prenant forme sous son heaume d'acier noir de nuit. Il tira son épée dans un silence assourdissant. Longue, légèrement incurvée, fine et tranchante. Mais dangerosité était à prévoir, pour ce duelliste de Gaulmes. Il l'avait tiré comme un poignard.
Les Iops sont redoutés pour avoir les gestes plus rapides que les mots. Il fit exception à la règle.

- Qui va à la chasse se fait tuer sur place...

Sa voix sonnait de basse tonalité. La lune d'acier reflétait la lumière de l'astre brûlant.
À lame tirée, soumission ou affrontement.

Que sentit-elle en premier ? Ce sentiment glacé et tranchant qui envahit tous les recoins de la Taverne en un instant ? Les pas volontairement feutrés dans son dos ? La réaction de Louyah, qui comme à son habitude avec rapidement saisi la situation ? La crâette fit volte-face, les doigts enserrant instantanément sur le manche de ses dagues. Un geste rapide et sûr, qu'elle avait fait des milliers de fois. Elle pouvait trancher la gorge d'un ennemi se trouvant dans un rayon de deux mètres dans la même seconde. Elle ne tuait pas qu'avec ses crocs...

Elle se trouvait face à une femme bien étrange. Elle ramena Louyah derrière elle en apercevant la forme étrange qu'avait pris l'ombre, et serra Ewène contre elle, prête à faire barrage de son corps en cas de danger. Elle doutait de pouvoir faire quoi que ce fut contre cette forme de magie totalement inconnue, surtout avec une paire de dague. L'issue de l'affrontement était claire. Elle mit la peur qui commençait à monter à la porte de son esprit, il lui fallait de la concentration. Les deux courtes lames étincelèrent en réponse à la clarté de la lune qui filtrait dans la pièce. Un feulement s'échappèrent d'entre les crocs, féroce. Un avertissement. La machine à tuer qui se réveillait. Tous ses instincts humains étaient en sommeil, l'heure n'était plus au sentiment ni à la douceur. Elle posa des yeux profondément noirs sur l'adversaire.

"Bonjour, toi."

Sa mâchoire se contracta. Elle n'en était plus aux mots, elle ne répondit rien. Elle n'attendait qu'une chose, que Tsal s'approche, qu'elle lui montre ce dont elle était capable. Et qu'elle prenne la raclée de sa vie.

Un mouvement derrière l'adversaire la déconcentra un instant. La silhouette était familière, la voix aussi : Malagar s'était glissé derrière Tsal. Il signala sa présence presque aussitôt, l'arme à la main. Elle répugnait à le laisser seul ainsi, elle répugnait également à s'éloigner des enfants. Et elle ignorait tout des capacités - nettement supérieures aux siennes en l'état actuel des choses - de son adversaire. A défaut, elle tira une explosive de son carquois, banda son arc, visa. Le mouvement était fluide, précis. A cette distance, probable qu'elle n'ait pas le temps de tuer Tsal avant que celle-ci soit sur elle. Juste de quoi la blesser assez pour faciliter les choses à Malagar.

Elle ne reculerait pour rien au monde.

[ Bon, je continue en fait sur un autre post pour la cohérence vu les nouveaux messages.]

Kid sortit de sa chambre et en ferma délicatement la porte. Il ne savait toujours pas ce qu'il ferait si la situation l'exigeait, mais il le ferait. Il ne pouvait pas laisser tomber les personnes qui comptaient pour lui. Il mettait du temps à descendre les escaliers, car perdu dans ses pensées, sa marche se faisait beaucoup plus lente. Arrivé en bas des marches, il s'assit quelques instants par terre. Il sentait bien que des soucis bien plus gros encore se tramaient, que ceci n'était que le tout petit rien d'un tout. Mais comment savoir tout ce qui se passait réellement? Quand l'adversaire passerait-il à l'attaque? Qui pouvait le savoir? Tant de questions dont il ne savait rien.

Mais il s'en fichait. Il vivait l'instant présent, comme il l'avait toujours vécu. Certes, il n'était plus dans le même état qu'avant, il était bien plus faible, mais ça ne changeait pas grand chose. Même avec son bras droit en moins, son incapacité à parler, il gardait l'espoir. L'espoir qu'un jour, tout puisse redevenir comme avant. L'espoir qu'un jour, il soit guéri. L'espoir qu'un jour, le monde soit en paix. Tant d'espoirs idéalistes, et sans doute irréalisable.

Le Milicien se leva. Allez, il ne pouvait pas rester planter là. Que penseraient les autres, si ils le voyaient? ll savait maintenant qu'abandonner ne changerait rien. Allez, il faut bouger.

Arrivant dans la salle principale, il sentit une atmosphère étrange. Quelque chose se passait. La main sur sa sacoche, il observa autour de lui, jusqu'à voir. Chymes, les deux enfants, Malagar, et une sombre inconnue. Plus de doute. C'était la personne qui avait posé la lettre. Comme ça, elle était finalement arrivée... Kid sortit de sa sacoche une courte dague. Il remarqua au même instant la Patronne bandant son arc pour une flèche explosive. Aussitôt, il se mit à courir. Il ne devait pas la laisser faire. C'était risqué. Et avec les enfants à côté... Même en courant, il n'arriverait pas à temps. Il n'avait plus le choix. Plaçant son unique main devant son visage, il se téléporta.

Il se téléporta juste devant Chymes, entre elle et l'inconnue. Cette dernière avait une espèce de faux dans la main. Il s'en dégageait une puissance peu commune. Même si il ne pouvait pas sentir ce genre de choses habituellement, il en était ici capable, vu la force de cette étrange arme.

La dague à la main, il observait son adversaire. Il ne regarda pas Chymes, mais son anneau prit néanmoins la parole.

"Éloigne toi. Nous allons nous occuper de cet étrange personnage... Il ne faut pas te mettre plus en danger. Et puis..."

L'anneau s'arrêta de parler quelques instants. Kid détourna son regard et observa les enfants.

"Un champ de bataille n'est pas un lieu idéal pour eux. On ne sait jamais. Si ça venait à s'envenimer... Il faut les mettre ailleurs, à l'abri."

Le Féca regarda de nouveau Tsal. Son regard était brûlant. Personne n'avait le droit de venir s'attaquer à un membre de la Milice, encore moins la patronne, et encore moins dans son propre établissement. Il n'avait même pas éprouvé une telle colère contre Renan. Empoignant fermement sa dague, l'anneau prit soin de dire:

"Kid-Spirit, membre de la Milice Ecarlate, et Tik, son anneau porte-parole. Désolé, mais tu vas devoir rendre l'âme ici."

Visiblement, elle n'arrivait pas à prendre son temps.

Elle était allongée dans le lit depuis trente minutes, à fixer les rayures du plafond, les compter, leur donner de nouvelles formes...

Mais elle était excitée. Quelque chose, visiblement, se passait, et troublait l'état de sérénité dans lequel elle se trouvait. Il y avait des présences, en bas. Chymes, Malagar, Kid-Spirit. Et quelqu'un d'autre. Curieuse, et se décida à se lever, quitte à tomber dans une autre histoire farfelue.
Elle sauta des escaliers pour atterrir en souplesse au rez-de-chaussée. Elle analysa la situation d'un bref coup d'oeil, pour comprendre que ça n'était rien de ce qu'elle s'imaginait. Elle réfléchit un instant, puis s'approcha de Chymes, ignorant la femme menaçante.

_ Passes-les moi. A voir ta tête, je penses que c'est le mieux à faire. Je les enmènerais loin, comme ça tu pourras te défouler en paix, qu'en dis-tu ?

De toutes façons, il était évident qu'avec deux enfants à trainer, et un qu'elle portait, Chymes n'était pas en position d'avantage. Elle ajouta d'un ton taquin :

_ Un gosse dans chaques mains et un dans le ventre, tu les tiens comment tes dagues ?

[Oh et je sais pas si Tsal a de quelconques superpawa pour détecter les vampyres, mais Noirdencre en est une. Oh et si vous voulez faire des trucs zarb de majinwar avec mon perso merci de m'envoyer un mp pour que j'vous y autorise lD (me dérangerait pas pour autant hein)]

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(La fleche à été tiré? Oo')

[(...C'est pas avec ça que tu m'aura.

L'explosion avait fait plus de vent que de dégât. Le regard de Tsal n'avait pas changé. Rien n'avait changé d'ailleurs...)Oublier ce passage...]

Deux impures, deux fous, et deux enfants... ça fait six personne de trop non?

Tsal n'avait pas peur. Mais là, ce n'était vraiment pas le bon moment. La cible n'était pas en position de combat, aucun intérêt à la tuer maintenant. Un feca s'était interposé entre Tsal et sa cible et un iop était prêt pour le combat. Le mieux dans tout ça, c'est que la seconde impure de la taverne les avait rejoint.

Pas très équitable, mais il fallait s'y attendre. Mais quand le bon moment arrivera?

Bon, je m'en vais alors. Mais rien n'est fini. Vous apprendrez à me connaître.

Avant de se retourné vers la porte, Tsal regarda Noirdencre. Pour elle c'était la proie la plus facile. Et sûrement la prochaine sur la liste.

Hm...

Elle posa une main sur la porte et avant de la poussé, elle demanda:

Vous m'accompagner dehors?

Et elle sortit.

Citation :: (La fleche à été tiré? Oo')

Euh non :]}

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[Arf...*va se coucher* Bah... *va se pendre* J'ai 'édit']

Hm...

Au moment où Tsal posa son regard sur Noirdencre, ce qu'elle soupçonnais était devenu une certitude. Cette femme pouvait sentir les vampyres, et elle n'en avait pas après Chymes, mais Chymes en tant que vampyre. Ou du moins, c'était le plus logique.
Vu l'absence de crainte dans son regard, il n'y avait qu'une raison pour qu'elle ne parte : elle attendrait le moment propice pour attaquer Chymes seule, ou même la Sramette.

Vous m'accompagnez dehors?

Noirdencre n'avait nullement l'intention de laisser Chymes prendre des risques. Tant que cette femme serait en vie, elle constituerais une menace. Mais elle ne combattra pas tant que ses ennemis ne sont pas seuls. Sa décision était toute prise.

Elle sorti d'un pas déterminé de la taverne, sans prêter attention aux autres. Plus, loin, elle appela l'inconnue.

_ Eh, toi ! Attends une seconde !

- Lââââche!

Malagar serra son épée dans son fourreau. Elle s'était sauvée. Il n'y avait rien de plus lâche pour un Iop que de prendre la poudre d'escampette lorsqu'on provoque des gens en combat. Il soupira, mais en même temps, Noirdencre sortit. Le Iop commença a grimacé douloureusement, en fermant les yeux. Une impression. Une peur.
Obsession. La danger qui pesait sur ses amis, sur sa femme, sur ses enfants étaient trop grand. Cette manie de vouloir sauver tout le monde date d'une période noire de sa vie. Elle l'a suivit comme un Sram tapi dans l'ombre. Elle refaisait surface, maintenant.

- Nononononononon... Ça ne se passera pas comme ça... Pas eux...

Kid, qui avait perdu l'usage de la parole et d'un bras. Chymes, enceinte de son enfant, et mère de deux. Noirdencre, son amie. Tout ça, cela faisait une pression considérable dans sa tête. Le danger réveilla des pulsions depuis longtemps caché, et cela se manifesta physiquement. Les tremblements, la douleur aux tympans. Ça venait. Il gémit de douleur intensément. Responsabilité, protéger. Veiller, ne pas faillir. Éliminer la menace.
Il cessa de trembler. Un grognement sourd traversa la taverne.

- Les enfants... Restez avec Maman. Papa va vous défendre. Coûte, que, coûte.

Il avait du mal à articuler, sous le poids d'une émotion tellement puissante que cela en devenait terrifiant. Il dessangla sa longue épée à sa ceinture, et la laissa tomber par terre dans un tintement métallique aigu. Ce fut le tour maintenant du bouclier. Il s'allégeait. Il laissa tomber le large bouclier Boh-Bihn juste à côté de son sabre. Puis, il dégagea sa cape de derrière lui, l'enlevant, et le laissant tomber, révéla quelque chose d'inusité. À son dos, il avait deux fourreaux entrecroisés, noir de nuit, incrusté d'un argent très précieux. Tout ses gestes étaient machinaux, inhumains presque. On pouvait sentir la force qui affluait dans ses veines. L'adrénaline dont il était chargé se sentait à plus de 10 mètres à la ronde.
Il tira brusquement les deux lames de ses fourreaux dorsaux, et les fit tourner dans sa main. Il serra les manches de ses deux mains. Il respirait fort, très fort, grognant dans le processus. L'obsession l'avait gagné. Les deux lames étaient incurvés de l'intérieur, et d'apparence noir ciel de gris. La lumière de lune entrait à peine dans la taverne, réfléchissant. La chose que tout être dans le monde des Douzes redoutent, c'est de faire face à un Iop enragé. Parce qu'il y a une différence entre être prêt à se battre, et être enragé. La première est une position défensive. La deuxième, la résultante d'une pression et d'un traumatisme poussant le Iop dans ses instincts de sauvageries guerrières.

Il sortit dehors, chargé de cette rage incommensurable. C'était très intense. Il ne voulait pas que les mêmes évènements qui avait affligé la taverne taverne se reproduise. Pas question que cela se passe comme ça. Ses yeux bougea très rapidement, comme un Mulou qui traque sa cible dans le noir. Il retroussa ses babines.

- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGGGGGGGGHH! lâcha-t-il dans un hurlement barbare.

Il l'avait repéré.
Tuer, pour que les flammes ne brûlent pas encore sa vie.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les disciple de la déesse éternelle Crâ ne sont pas réputés pour leur amour du corps à corps. Ils n'encaissent pas les coups comme les Iops, ils ne tirent pas de force dans la douleur comme les Sacrieurs. Leur corps n'est pas une arme, il s'effondre plus rapidement que la moyenne. Ils se tiennent à distance, jouent stratégiquement, décochent des flèches bien senties et bien placées, au bon moment, avec le bon effet. Les conséquences sont moins dévastatrices que les techniques Iop, certes, mais tout aussi efficaces. Alors, voir une Craette avec des dagues à la ceinture était déjà peu commun et antithétique. Voir une Craette replacer son arc dans son dos et refuser de rester en arrière tout en attrapant ses dagues pour se placer en premier ligne, voilà qui était tout à fait impensable.

Chymes avait observé la scène, calculé les possibilités comme elle le faisait toujours. Elle pratiquait cet art du calcul accéléré depuis une centaine d'années, l'exercice lui était familier. Elle déterminait ainsi l'issue la plus probable. Tsal était seule, mais avec une portée d'action conséquente vu la taille de sa faux - certainement plus conséquente que celle de Malagar. Elle semblait rapide et souple, sûre d'elle-même. Elle avait fait cela souvent. Elle possédait des dons de magie qu'aucun Milicien ne connaissait ni ne pratiquait, impossible à prévoir et encore moins à contrer. Malagar était un bon duelliste, aucun doute là-dessus, et Noirdencre avait de la volonté. Pourtant, Chymes le savait, il y avait une forte probabilité pour que leurs talents combinés ne suffisent pas. Et Kid n'était pas en état de combattre. Elle ne le laisserait pas faire de toute façon, pas dans son état. Dans le meilleur des cas, il perdrait encore un bras...

Le sous-entendu de Tsal était clair : ses enfants étaient en danger. Le raisonnement venait tout seul : elle était leur mère, c'était aussi son affaire. D'un geste précis et fluide, elle rangea la flèche et l'arc dans son dos. Dans la même seconde, elle saisit ses dagues et s'élança dehors, le plus rapidement possible.

"Les enfants restez avec Tonton Kid. Vous ne bougez pas d'ici, Maman s'occupe de tout."

Elle n'avait jamais été raisonnable. Elle n'avait jamais fait grand cas de sa santé quand il s'agissait de protéger sa famille. Et elle n'avait jamais fui le danger, ça n'allait pas commencer maintenant.

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Hm... Un des deux fous a perdu tête...

Tsal était sortit dehors et s'était assise sur le rebord du puits qui était devant la taverne. c'était déjà plus confortable qu'une branche d'arbre.

Sa faux à la main, elle regardait qui était sortit.

Oh... Les deux impures. Et le truc bizarre qui sait pas gardé son calme...
Tien... Pourquoi vous avez pas emmené les deux ptit bout de viande et l'épave de feca?

A ses poignets, Tsal avait un anneau qui fait tenir une chaîne, comme celle que l'on utiliserait pour enchaîné un prisonnier. Ses chaîne était brisé, mais, elles devaient encore faire 30 centimètres chacune.

Vous êtes pas drôle... Surtout toi...

Elle montrait Malagar. A se moment, elle recommença à sourire.

T'es perturbé? Tu veux en finir?

Puis elle regarda Noirdencre.

Toi, je sais même pas pourquoi t'es sortis. Suicidaire?

Et quand sont regard se posa sur Chymes, Tsal commença à rire. Puis, après avoir repris sont souffle, elle demanda.

Et toi? Pourquoi tu m'a suivis? C'est l'envie de voir la fin? Ta fin?

Tsal avait finalement envie de parler. C'était inhabituel, mais là, elle n'était pas en situation de force. Mais elle n'a jamais perdu confiance en elle.

Votre milice, c'est juste un abris pour les être impures... Les démons... Les vampires... Les fous... Si je suis là, c'est pour rendre pure votre milice, en supprimant tout les éléments qui ne sont pas réglementaires à mes conditions. Et qui pourra m'en empêché?

Elle se redressa et commença à s'approcher de Noirdencre. Les ténèbres qui l'entouraient semblait la porté jusqu'à elle. Tsal l'examina de la tête au pied sans avoir l'air de la menacer. Puis elle repris la parole.

Mais, vous avez sûrement plein de réflections à me dire... N'hésiter pas, bientôt vous ne pourrez plus.

Elle recula à nouveau, s'assit sur la puits et écouta.

Kid savait qu'il n'était pas en état de combattre. Il savait que malgré tous ses efforts, il n'arriverait jamais à se hisser à la hauteur de ses compagnons. Et encore moins dans son état actuel. Mais il ne pouvait pas laisser tomber. C'est pour cela qu'il s'était interposé, dague à la main. Il n'avait pas confiance en lui en ce moment, non, loin de là. Malgré son entêtement, il était intelligent. Il savait qu'il aurait du mal à éviter un seul des coups de faux de son adversaire. Mais il ne voulait pas qu'elle blesse d'autres personnes. Ni les autres Miliciens, ni les enfants, ni personne. Il se devait de servir à quelque chose, même si cela lui imposait de se sacrifier.

Tsal s'était enfuie. Ce n'était pas forcément quelque chose de grave. Il ne fallait pas se laisser emporter par cette haine qui habitait chacune des personnes présentes. Il fallait rester calme, réfléchir. Elle était sans doute extrêmement puissante. Peut-être même plus que les 4 Miliciens ici présents rassemblés. Il aurait fallu rester là, se concerter. Rassembler encore plus de monde, et y aller. Mais ne pas partir sur un coup de tête, une poussée d'adrénaline. C'était la mauvaise solution. La colère peut-être une arme puissante. Mais à double-tranchant. Et c'était ça que redoutait le Féca. Si jamais ils partaient...

A peine cette pensée lui traversa l'esprit, que Noirdencre sortit, suivi peu de temps après par Malagar. Il tendit le bras pour les retenir, mais déjà Chymes s'élançait à son tour. Il s'apprêtait à s'élancer également. Il ne devait pas les laisser.

"Les enfants restez avec Tonton Kid. Vous ne bougez pas d'ici, Maman s'occupe de tout."

Le Féca s'arrêta net dans son élan. Il se retourna et observa les enfants. Chymes partit, ils le regardaient. Ils semblaient avoir compris. Ils n'étaient pas idiots, loin de là. Et Kid non plus. Il fallait quelqu'un pour protéger les enfants, au cas où. Mais, il avait envie d'aller aider les autres. Intérieurement, il pesta contre sa faiblesse, contre son manque de savoir-faire. Il rangea sa dague dans la sacoche. Il regarda de nouveau les enfants, puis la porte de la Taverne. Il savait qu'il ne servirait à rien là-bas, qu'il ne ferait que les ralentir. Par la main, il prit la main d'Ewène et fit un signe de tête à Louyah pour qu'elle le suive. Il sortit de la salle principale et alla près des escaliers menant au dortoir. Il tourna une dernière fois la tête vers la porte et entreprit de monter les marches. Une fois cela fait, il se rendit dans sa chambre, toujours accompagné des deux enfants. Il s'assit sur son lit, son regard alternant entre la fenêtre et les enfants.

Il devait espérer. Croire en eux. Il ne pouvait rien faire d'autre. Ils allaient réussir.

Mais, vous avez sûrement plein de réflections à me dire... N'hésiter pas, bientôt vous ne pourrez plus.

_ Ben, déjà, si tu veux débarrasser la Milice des êtres qui selon toi sont "impurs", c'est que t'as un joli pet au casque à avoir en tête de tuer Malagar.

Elle réfléchi un instant, avant d'ajouter :

_ Ensuite, tu t'es pas encore présentée. J'ai pas lu le parchemin que Chymes tenait entre les mains parce que c'est impoli, mais peut-être daigneras-tu éclairer ma lanterne ?

Et finalement, si ça t'intéresse de nettoyer cette guilde, j'peux te proposer qu'on s'affronte en combat singulier, ailleurs. Comme ça, t'auras tout le loisir de te rendre compte que t'es pas -elle désigna rapidement Malagar et Chymes du doigt- à leur hauteur. Ca te dit ?

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Hm... Me présenter?

Tsal semblait réfléchir. On ne s'intéressait pas souvent à elle. Elle ne savait pas trop quoi répondre sur le coup. Au bout de 30 secondes, elle commença.

... Si même votre meneuse ne vous a pas informé du danger qui plane sur vous, c'est que vous ne devez pas avoir une très bonne ambiance... Bref, pour répondre à ta question, je me nomme Tsal. Et contrairement à ton 'Malagar', je ne suis pas mortel. Si je compte te tuer, toi et Chymes, c'est car vous représenter une menace pour Amakna. C'est pour cela que l'on m'a envoyé.

Tsal se leva et reprit la parole.

Mais, vous tuer n'est absolument pas un loisir pour moi. C'est contre m'a volonté. Mais je le fait car j'approuve les chois de mon maître.

Tsal s'avança vers Noirdencre. Une fois à deux mètres d'elle, elle continua de parlé.

Ton combat ne m'intéresse pas, je ne veux plus vous tuer. Je veux vous détruire intérieurement avant.

Elle regarda Chymes.

Toi, tu est fragile. Trop fragile. J'ai juste à menacé un des deux p'tit bout de viande qui se trouve derrière cette porte et tu deviens vulnérable.

Elle pointa du doigt Malagar.

Même chose que ton gros tas de muscle là.

Puis elle recommença à regarder Noirdencre.

Et toi? Comment je fait?

{

Tsal a écrit:: Si même votre meneuse ne vous a pas informé du danger qui plane sur vous, c'est que vous ne devez pas avoir une très bonne ambiance...

Tsal est apparue dans la minute où Chymes a découvert le parchemin, cette dernière aurait donc eu du mal à prévenir du danger ^^' D'autre part, ya eu quelques RP en jeu, dans la guilde, pour parler du fameux danger. Bien sûr ce n'est plus très cohérent, on n'imaginait pas que tout se passerait sur le forum. Enfin passons.}

La mâchoire de la Crâette se contracta. De l'arrogance. Elle n'avait aucun autre mot pour nommer l'attitude de Tsal. Une arrogance qui lui laissait penser qu'elle pouvait juger qui devait vivre ou mourir. Elle n'en avait aucun besoin vital, et n'était certainement pas assignée dans ce bas monde par les Dieux afin d'accomplir leur volonté. Non, elle exterminait ceux qui ne répondaient pas à ses critères ou qui la gênaient, sans prendre le temps de se renseigner plus que ça. A ce stade, c'était de la bêtise. Pour une fois, la Crâette se serait presque pardonnée ses crimes commis par nécessité, en comparaison.

Presque. La vérité, c'est que Chymes ressentait une profonde et dévorante fureur envers cette inconnue. Parce que, juste au moment où elle était redevenue un peu humaine et se repentait de ses crimes - faisait un véritable effort pour combattre ses pulsions, en vérité -, au moment où sa vie prenait un sens, et où des gens commençaient à compter et dépendre d'elle, une idiote sans finesse prétendait lui arracher tout ce qu'elle chérissait.

"Ton combat ne m'intéresse pas, je ne veux plus vous tuer. Je veux vous détruire intérieurement avant."

Si sa mission était si louable, pourquoi faire preuve de cruauté ? Elle devait éprouver une sorte de plaisir malsain à tuer sous ce prétexte fumeux... Les traits de Chymes se tordirent en une grimace écœurée. Elle-même n'était jamais passée par cet état d'esprit. Et elle taxait ses enfants de bouts de viande et Malagar de tas de muscles en prime ?

Elle saisit ses dagues à la ceinture. Dans le même élan, elle posa sa lame sur la paume de sa main et trancha la peau d'un mouvement sec. Une entaille s'ouvrit, parcourant l'intérieur de sa main de part en part. Du sang se mit à couler abondamment, Chymes serra les dents de douleur et de rage. Elle fit un pas vers Tsal pour lui coller sa main sous le nez.

"Si tu connais ton sujet aussi bien que tu le devrais, articula-t-elle entre ses dents, tu devrais savoir que ce n'est pas possible pour un vampire de saigner. Qu'est-ce que tu en déduis, gamine ?"

L'immense faux ne lui faisait pas peur. En cas d'attaque, elle avait un plan. Elle doutait que Tsal, aussi immortelle qu'elle se prétendait, pourrait lutter contre ça.

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Gamine.
Gamine.
Gamine.
Gamine.

Ce simple mot avait fait changer l'expression du visage de Tsal

Nan mais... Laisse moi rire... Moi?.. Une gamine?

Tsal avait l'air plus agité maintenant, moins sûre d'elle. On aurait presque l'impression qu'elle allait s'énerver.

Alors... Comme ça je suis une gamine?

Elle s'avança plus près de Chymes. Jusqu'à qu'il n'y est plus que quinze centimètres entre eux deux.

Jamais... On n'a osé me parler comme ça. Et toi, en l'espace de même pas 5 minutes, alors que tu ne sais presque rien de moi tu dit ça.

Mais après avoir finit sa phrase, Tsal recommença à sourire. Sa détermination n'a jamais été aussi grande.

Alors, je doit vraiment agir comme une gamine?

Elle recula, et réfléchit.

Le pire, c'est que tu me crois ignorante, alors que j'en sais plus sur vous que vous ne le croyez. J'ai une longueur d'avance sur vous. J'ai 640 ans d'avance sur vous...

Et cette avantage va ce sentir nettement.

Malagar grogna de fureur. Pour qui cette fille se prennait-elle, avec ses grands airs de Faucheuse? Cette impression ne fit que renforcer sa rage. Il ferma les yeux. Il luttait pour ne pas exploser. Pas maintenant. Et à ce stade, il ne pouvait qu'émettre que des grognements. Ce fut avec difficulté qu'il réprima la rage, en se concentrant, et en se faisant une réserve interne, prête à exploser sur demande. L'adrénaline circulaant à flot dans ses veines, le débit se calma quelque peu.

- Et toi... Immonde sac de bouse de Dragodinde se considérant comme la libératrice de l'Amakna... Avoue-le, gn, donc. Ton maitre n'est qu'un impure lui-même. Combien je parirais, grng, que ton Péki Péki qui te sert de maitre est un pratiquant de Rushu! Sinon, comment pourrais-tu pouvoir soulever les ombres? Ou encore, est-ce un autre de ces prêtres de Brumaire? Hmph.

Il se râcla la gorge. Il tremblait. Non pas de peur, mais sous l'effet de l'adrénaline encore résiduel dans son sang. Son coeur battait fort. Il tenait toujours ses deux lames jumelles, et les faisait tournoyer de temps à autre.

- Que tu sois une immortelle, je m'en moque éperdument. Ta mission soit-disant divine, je m'en moque. Elle en a déjà assez subit comme ça. Les Dieux, spécialement Crâ, ont déjà décidé de son sort bien avant ton Démon de maitre. Je m'en moque. Moi, ce que je, grn, fais, c'est protéger ceux qui me sont cher. Tu ferais pareil, si tu avais ne serait-ce que le fragment d'une conscience, résidu de damnation. Et puis, mes enfants ne sont pas que de vulgaires SACS À VIANDE!

Il se redressa de tout son long. Il mesurait environ plus de deux mètres, et ses muscles étaient particulièrement imposant. Il remarqua ce que Chymes faisait. Un mécanisme se déclencha dans son esprit, sa poigne très ridige devenant molle. Il venait de saisir ce qu'elle préparait. Il entreprit alors que continuer son discours, pour garder le ton. Il s'exprima d'une voix puissante, forte. Il savait qu'il était beaucoup plus qu'un simple guerrier sans cervelle. Il le savait, la vie le lui a appris, son éducation difficile avait fait son travail. Sinon, il ne serait pas là où il est aujourd'hui.

- Pauvre de toi, tu ne sais même pas ce que tu fais, esclave des ombres. Que Iop puisse pardonner tout ce que tu as pu faire, dit-il sur un ton empreint de colère et de désolation. Chymes n'est plus ce qu'elle était. Et cette fille, là, c'est Noirdencre, s'exclama-t-il, en les désignant à l'aide de ses épées. Eux, ils n'ont rien fait dans les six derniers mois. Et tu sais comment je m'y prend pour les ''Nourrir''? Je les donne du sang de poissons! Et cela fait très bien l'affaire!

Il se tenait toujours prêt. Et si ça tournerait mal, Iop se chargerait de lui permettre d'exploser au bon moment. Il n'y a rien de plus terrible qu'un Iop en colère. Ou de la colère du dieu lui-même. Mais pour l'instant, il fallait observer, et se contenir. On ne s'attaque pas à la Milice, encore moins à sa femme, sans qu'il soit en première ligne pour contrer la menace. Et le truc que la mademoiselle des ombres n'avait pas semblé remarqué...
C'est que Malagar était en pleine possession de ses moyens.
Folie, hors de lui.

- Et tu crois me connaitre...? Allez, j'attends que tu me dises qui je suis... Tout. Je veux tout entendre...

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Tsal sentait l'énervement de Malagar. Elle n'avait pas peur de lui. Mais elle savait que lui non plus, n'avait pas peur d'elle. Jamais elle ne c'est sentit tellement détesté, offensé. Elle ne le supportait pas.

Oh... Alors c'est comme ça.

Elle avait presque l'air déçu.

Les ombres qui l'entouraient se regroupèrent autour d'elle. Puis ils formèrent une espèce de mur. Tsal baissa la tête et commença à parler.

Maître, j'ai échouer...

Puis, du mur, une voix se fit entendre.

Ce n'est rien, reviens ici, tu t'occupera d'eux bientôt.

Oui, maître.

Elle se retourna, et commença à marcher vers la foret. Ce n'était pas le bon moment pour faire quoi que ce soit.

Elle s'arrêta.

Hm... Une dernière chose à me dire?

{Ni neurone ni inspiration pour répondre, je signale juste que j'intègre ce RP fofo à mon propre RP, je considère que tout s'est passé ce soir et jouerai Chymes en conséquence.}

» Le retour des ombres.