Je viens de loin...

Midi sonna. Je pris ma bourse de kamas et l'aventure débutait. Je partais vers une nouvelle cité, vers l'inconnu. L'île de Frigost s'éloignait à chaque souffle du Vent. Ce sera ma quête. Celle de persuader les miliciens de la « Taverne du Poney qui Tousse » de m'enrôler dans leur rang. Une mission difficile d'après mon cousin, mais je crois en moi, et je donnerai mon âme pour les rejoindre. Tout en rêvassant, je continuais à contempler mon île natale. Le brisement des vagues, l'écume qui fouette le visage, tous cela me manquera. Je reviendrai, mais pas seul. Et l'île disparut de la vue. Alors que je me remémorai tous les moments vécus sur l'île aux champs de glace. De la solitude passée dans mon enfance à la rencontre avec des personnes comme Mahzo avec qui j'allais taper quelques boufmouths lors de ses fréquents passages. Et rarement, les Miliciens sont passés devant moi, et se sont joints à moi. Et lors de mes récents passages sur le continent, j'ai eu l'occasion de me battre à leur côté, d'assister à leur représentation de magie, de papoter ; toutes ces petites rencontres qui m'ont permis de discerner leurs comportements, leur façon de faire, et l'ambiance qui règne entre eux. Partout où ils sont l'atmosphère devient... magique! Puis la mélodie de la Mer m'endormit pendant mes songes.
Je me réveillai. Nous avions abordé. En levant la tête, je vis que nous étions au port de Cania. Alors, je sortis du navire tout en remerciant l'équipage. Et, poussé par le Vent, je repris ma route vers Amakna. Les jours passaient et plus je m'approchais d'Astrub, la grande cité au nord d'Amakna.
Quelques jours plus tard, j'étais arrivé. Il ne me restait plus qu'à écrire ma lettre. Je continuais ma route vers le centre de la ville. Le soleil pointait à son sommet et le monde affluait. Je me dirigeais vers l'épicerie qu'on m'avait indiqué pour y acheter un parchemin et de l'encre accompagné d'une plume ; j'entrais :
« B'jour Monsieur! *avec une voix assuré*
Bonjour, vous désirez?, me répondit l'épicier.
Je voudrais un parchemin, de l'encre, une plume et des graines s'il vous plaît, demandai-je.
Voilà! 2500 kamas, Monsieur. *en souriant*
Tenez! *en sortant une bourse remplie de kamas* »
Je sortis, puis je pris la direction de la taverne et tout en chantonnant des chansons du pays, je donnais les graines, achetées à l'épicerie, aux Pious qui passaient par là.

Je sortis le parchemin, l'encre et la plume et j'écrivis :
Je suis Nawanoo, né sous le signe du disciple Xélor. Mais depuis des années, mes prières ne vont qu'à la Nature. Je ne cherche pas la guerre, je l'éconduit. Et ces partisans n'ont connu que l'éducation des bworks. Leur arrogance, leur insolence, leur cupidité n'apporte que Ténèbres et Démon. Bien heureusement, certains font exception mais leur rareté est égal à celle de la Perce-neige. Par ailleurs, je possède 30 parchemins de Jaillomage, 70 de Bijoutier, et 40 de Bricoleur. Les années coulent et la quarantième approche. Et si Amonia, ma jeune monture, ne me portait pas, je ne pourrais combattre. Sans elle, je suis obligé de marcher avec ma fidèle canne, traficotée sous peu pour en faire un marteau provenant des coraux d'Otomaï.
Je souhaite vous rejoindre Miliciens. Votre entente, l'atmosphère que vous dégagez en votre présence, je la trouve...magique! J'ai eu l'occasion de me battre à vos côtés quelques fois. Et j'ai vraiment apprécié. J'ai eu l'occasion d'assister à la représentation de magie, et cela m'a donné envie de peut-être un jour participer à des fêtes comme celle-ci. Alors, s'il vous plaît, enrôlez-moi dans vos rangs!

Le lendemain, j'arrivais à la place d'Amakna. Je me dirigeais vers la « Taverne du Poney qui Tousse ». Et après avoir soufflé un bon coup, j'entrais. Scrutant la pièce peu rempli, j'accrochai ma lettre au panneau prévu à cet effet. Et discrètement, je m'assis à une table près du comptoir...

Après avoir bue une bière, je lus les candidatures affichés sur le panneau. Il y en avait de belles qualités, surement bien mieux que la mienne. Mais aussi de mauvaises. J'appris en les lisant qu'il fallait rencontrer les miliciens dans le cadre d'une candidature. J’eus une idée dont j'étais fier, prenant l'encre et la plume de l'épicier, j'écrivis en bas de mon parchemin :
"Miliciens, miliciennes,
Demain soir à 19 heures, j'organise une rencontre à la taverne d'Amakna. J'organiserai des jeux, et le but sera de rencontrer les Miliciens et Miliciennes dans la cadre de ma candidature. Bien évidemment, le Barman sera là pour vous servir des bières. Alors, Miliciens, venez nombreux demain soir! Je vous attend.
Cordialement,
Nawanoo."
Puis je retournai au comptoir prendre une bière bien mousseuse.

Barbomb faisait une chose qu'il ne faisait plus depuis longtemps : lire des candidatures. Il se doutait que s'il continuait à ne rien faire, il finirait par se faire taper sur les doigts, surtout qu'il avait suivi les trois dernières candidatures avec un détachement proche de l'insolence. Bref, pour éviter d'avoir des retombées (et pour avoir un semblant de conscience tranquille) Il partait voir ce qui avait été écrit. Un certain Nawanoo... Quelque chose lui rappelait son nom. N'était-ce pas celui qui avait aidé un peu à rénover la taverne, au niveau du style, quand elle avait pour la énième fois brulé ? Peut-être.
Il lut sans vraiment y faire attention, jusqu'à la deuxième partie du message.
Pour lui, invitation à la taverne + tavernier prêt à servir = consommation gratuites sur l'ardoise de l'organisateur. ça promettait.
Aussi écrivit-il à la suite de la lettre : POUR, et je serais à la taverne à 19 heures, ou avant. J'espère que tu as de quoi payer les consommations ! Barbomb.
Il se mis en route sans plus attendre. On rigole pas avec la boisson.

En entrant dans la taverne, Mynock se dirigea machinalement vers le panneau des candidatures. Il lut celle de Nawanoo, et dès qu'il vit le mot "bières", la chose qui lui servit de cerveau se mit à fonctionner à 100 à l'heure, c'est à dire que son intelligence atteint celle d'un tofu apprivoisé.
Il sortit une plume et écrivit un magnifique "POUR", suivit d'un
"Si jamais je ne peux venir demain, garde moi d'la bière quand même, où je change d'avis à ton sujet."
Puis, il sortit de la taverne en baillant, et tout en se dirigeant vers un lieu connu de lui seul, il pensa au doux breuvage remplissant sa panse.

[Comme j'te l'ai dis, avec les ECE qui arrivent, pas sur de pouvoir être là demain. J'essaierai tout de même. ]

(Bonjour,
Tout d'abord je serai absent pour l'ascension donc pendant quatre jours. Il me faut un peu plus de temps pour réfléchir à la personnalité de mon personnage. Je ne m'attendais pas trop à cela. Je tiens à préciser que je ne peux dépasser les 20 heures, il faudra donc commencer le donjon vers 18 heures ou alors un WE ou Mercredi. Je vous communiquerais un autre message vous informant de la programmation du donjon. Je vous remercie de me laisser une seconde chance.)

La porte de la taverne grinça quand je la poussai. Je me dirigeais vers le panneau des candidatures. J'avais compris que je ne les avais pas convaincu. Je décidai donc de les réinviter pour une sortie sur Frigost. Je pris une plume, et ajoutai au bas de ma précédente annonce :
"Miliciens, Miliciennes,
Je voudrais vous inviter à nous revoir sur l'île de Frigost. Je propose que l'on se donne rendez-vous Lundi à 18 heures. On ne tapera que les monstres des champs pour permettre au(x) retardataire(s) de s'intégrer facilement dans le groupe. Je vous souhaite une bonne fin de semaine et j'espère pouvoir vous revoir Lundi.
Cordialement,
Nawanoo."
Rangeant ma plume dans ma sacoche, j'allais boire une bière au comptoir tout en écoutant le brouhaha des Miliciens.

(Voilà , comme demandé, je vous réinvite pour taper les monstres de Frigost. Je dois vous laisser car j'ai déjà pris du temps sur mon départ d'Ascension. A plus les Miliciens!)

Isael examine la candidature en se grattant la tête d'un air sceptique.
"Celui-là a l'air bien jeune. Mais avec les xelors, on ne peut jamais savoir. Il faudrait que je le rencontre pour voir"
Toujours sur la pointe des pieds, le vieil homme ajoute une phrase en bas du parchemin:

NEUTRE. En attendant de te rencontrer (mais pas lundi à 18h...)

Esthalia était rentrée à la Taverne pour se reposer un peu, elle en profita également pour jeter un oeil à la candidature de Nawanoo qu'elle guettait de loin depuis qu'il l'avait affichée.
Elle décida qu'il était temps de le rencontrer.

"Je serai là, tu peux compter sur moi."

Lethis état absent ce jour là, comme les jours d'avant et ceux d'encore avant, et probablement aussi comme les jours d'après.
La Taverne, il l'avait désertée, même s'il gardait le contact wadio avec le reste des miliciens.
De toutes façons, même s'il y était allé, et même s'il avait vu le parchemin du dénommé Nawanoo, il n'aurait pas voulu répondre à son invitation.

Il était de plus en plus faible, il s'en rendait compte jour après jour...
Alors se frotter à des monstres énormes et belliqueux, non merci.
Il avait quelque peu perdu espoir de s'en sortir alors, pour le moment tout ce qu'il voulait, c'était rester le plus de temps possible auprès de la dernière personne qu'il chérissait.

[Pour moi aujourd'hui ca sera pas possible du tout hélas, même passé 19H... une autre fois peut-être]

"hoooouuuhhouuhhh!"
Le vent s'était levé à l'approche des côtes de Frigost. Le froid était saisissant ; mon corps était gelé. J'observais les matelots complétement insensible, ébahi par leur résistance. Je songeais aux Miliciens qui devait sans aucun doute bientôt être arriver sur l'île ; voir déjà là quelque part dans la ville de glace.

Le sourire aux lèvres, j'entrais dans la taverne d'Argent. Malgré mon sourire, je laissai échapper des marques de nervosité qui était effectivement bien ancrées en moi. Alors, tout en prenant une bière du coin, j'envoyai un Tofu à la "Taverne du Poney qui Tousse":
"Je vous attendrai à la Taverne d'Argent,
Nawanoo."
Afin d’évacuer la tension, je priais la Nature, le Vent, et la Mer de me donner le courage nécessaire pour cette colloque.

Mynock se rendit en coup de vent à la taverne, afin de prendre quelque chose dans sa chambre. En passant, il vit le parchemin de Nawanoo, il sortit une plume, griffonna un "Peux pas pour l'instant" et sortit aussi vite qu'il était rentré.

[Edit : J'ai rien dis]